«Au Wacolor, la Ville est mise en avant, pas moi»
Fêter la fin des examens en musique, c’est l’objectif du Wacolor Festival. La Ville de Wavre est aux commandes.
Publié le 20-07-2018 à 06h00
Le Wacolor, qui vient de clôturer sa huitième édition, a attiré 4 500 festivaliers en juin dernier sur le parking de Walibi. Le public, largement composé d’adolescents fêtant la fin des examens de secondaire, a pu décompresser avec les concerts des BB Brunes, Sofiane, Isha ou encore Tha Trickaz.
Le festival est organisé par la Ville de Wavre, avec l'aide du secteur association, la MJ Vitamine Z et Carrefour J notamment. Le budget total dédié à l'organisation de l'événement s'élève à 170 000€. «On bénéficie de 10 000€ de la Province, le même montant de Lotto et du soutien financier des sponsors, explique Carine Hermal (MR), échevine des Affaires sociales et qui chapeaute l'organisation du Wacolor. On ne fait aucun bénéfice. Les subsides sont difficiles à obtenir et on doit toujours faire des petits efforts pour attirer des têtes d'affiche qui soient abordables financièrement et libres à la date voulue. Par contre, on y gagne en termes d'image. Notre objectif est de donner un accès à la culture à tous les jeunes, avec des prestations d'artistes renommés ou un peu moins connus et des billets d'entrée au tarif abordable.»
Alors qu'elle arrive au terme de son troisième mandat en tant qu'échevine, Carine Hermal n'inclut pas la sphère politique dans l'organisation de l'événement. «Mon nom n'est pas associé au Wacolor, c'est la Ville de Wavre via l'échevinat.»
Retour à la Sucrerie?
Après deux ans sur le parking de Walibi, le festival pourrait retourner à la Sucrerie lors de la prochaine édition. «On verra en fonction de l'avancement des travaux du nouveau hall culturel, ajoute Carine Hermal. On est en pleine discussion. Cela serait un nouveau challenge pour nous, car on devrait retravailler nos acquis.» Quant à organiser le festival sur deux jours, ce ne sera pas pour tout de suite. «On rentabiliserait mieux notre investissement, mais c'est une logistique tout autre. Et il faudrait prévoir un espace camping pour accueillir les festivaliers.»

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