Le château de Mérode retiré de la vente faute d'offre sérieuse
Une vente publique volontaire s’est tenue hier, à Wavre, devant une centaine de personnes. Trois des huit lots ont été retirés de la vente, dont le château.
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Publié le 22-06-2018 à 08h19
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La vente publique du château de Rixensart et de ses dépendances s’est soldée par un demi-flop jeudi après-midi. Sur les huit lots proposés à la vente, trois ont été retirés, faut d’acquéreur suffisamment généreux. Sur le lot 1, celui qui comprenait le château (avec ses dépendances, son parc et sa chapelle, ainsi qu’un ensemble de bois, chemins, terres, marais, verger, prés, étangs), les enchères n’ont pas décollé autant qu’espéré par les héritiers. Un homme d’affaires libanais s’est disputé le lot avec la branche allemande de la famille de Mérode pour arriver à une enchère finale de 1,7 million d’euros en faveur de l’homme d’affaires. Tout comme les lots 2 et 3 (terres et prairies), le lot 1 a finalement été retiré de la vente en fin d’après-midi, à l’issue d’un conciliabule entre les parties intéressées et le notaire. Les autres lots ont, quant à eux, trouvé acquéreurs définitivement.
Les Campagnols en danger
Deux des échevins de Rixensart étaient présents mais ils n'ont pas pris le risque de faire monter les enchères sur le château. On a, par contre, appris que la vente pourrait, à l'avenir, poser problème à quelques acteurs de la commune. Ainsi, le local des scouts de l'unité du Campagnol de Rixensart est directement menacé. Il fait partie d'un lot comprenant 1 ha 42 de pâtures situé dans le périmètre du site classé du château. «Une tolérance existe actuellement à l'égard des scouts quant à cette utilisation mais une tolérance n'est pas constitutive d'un droit, a rappelé le notaire. L'acquéreur aura donc le loisir de revoir, ou non, cette situation.»
Ce lot, adjugé au prix de 28 000€, a finalement été retiré de la vente, tout comme le château. Une meilleure offre est là aussi attendue.
Les futurs acquéreurs peuvent désormais faire une offre de gré à gré au bureau du notaire Waterkeyn de Waterloo. Le prix et les conditions assorties, devront faire l’unanimité auprès des quatre héritiers, les deux filles et la juge de paix de Wavre qui représente les intérêts des deux derniers occupants du château, placés sous administration de biens.