Une 41e braderie de Wavre sous haute surveillance
La zone de police de Wavre a placé la 41e braderie sous haute surveillance. Elle en a profité pour tester des barrières anti-camion et un ANPR.
Publié le 19-06-2017 à 08h31
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Pour assurer la sécurité lors de la 41e braderie des commerçants de Wavre, une trentaine de policiers de Wavre, appuyés par des renforts d’autres zones (Nivelles et Liège) et des équipes de la cavalerie de la police fédérale étaient actifs, chaque jour de braderie.
D’autres dispositifs ont complété ces mesures, dont les nouvelles barrières anti-camion. Les mêmes que celles utilisées pour la visite du président américain Trump ou les festivités du Doudou à Mons.
La zone de police les a louées à la société belge Pitagone. Le système est très efficace. À la moindre pression d’un véhicule voulant forcer le passage, le système se renverse et soulève le véhicule, même si c’est un camion de 20 tonnes.
Démonstration
Samedi, Bernard De Maertelaere, le chef de corps de Wavre, avait convié quelques collègues des zones voisines et leurs bourgmestres pour leur montrer ce dispositif, installé place Bosch et rue de Nivelles.
«Pour la braderie, les services de secours nous interdisent l’usage de systèmes immobiles du genre “ Big Bag ” ou blocs en béton. Nous avons bien mis quelques véhicules, dont quelques camions du service travaux pour instaurer des chicanes. Ce dispositif, que nous testons, est tout à fait mobile et ne demande pas une grosse mobilisation de personnel pour le déplacer. Si le test est concluant, plusieurs zones de police pourraient se regrouper pour acquérir ces barrières et se les prêter. Nous avons 21 mètres à notre disposition. La location représente un coût important (4 000€). Cependant, ce dispositif, nous n’en avons pas toujours l’usage.»
Présents à la présentation, Sybille de Coster-Bauchau, bourgmestre de Grez-Doiceau et Marc Deconinck, bourgmestre de Beauvechain, furent très attentifs aux explications du chef de corps de Wavre. «Le dispositif est intéressant. On pourrait bien imaginer un achat groupé, avec une clé de répartition entre les zones de police, a commenté la bourgmestre de Grez-Doiceau. Reste à voir comment? On peut cependant craindre que les zones mono-communales en profitent trop largement. Elles ont en effet beaucoup plus de manifestations sur leur territoire que les autres grandes zones. Mais tout le monde connaît les coûts du personnel communal qui reste mobilisé à côté de la balayeuse pendant un week-end.»
À 1 200€ du mètre, le système est moins cher à l'achat qu'à la location. «On pourrait imaginer un coup de pouce de la Province, glisse Marc Deconinck. Elle dispose d'un matériel qu'elle met à disposition des organisateurs de festivités. Pourquoi pas celui-ci? Cela servirait à la brocante de Pécrot, la braderie de Wavre, les 24 heures vélo ou l'Inc'Rock.» Reste à voir l'intérêt de la Province. Sinon, les zones de police devront s'arranger entre elles.