La police de Wavre teste un système pour faciliter le tri des automobilistes lors des contrôles
La police de Wavre teste un ANPR. Ce nouveau joujou scanne les plaques des véhicules. Et c’est très performant.
Publié le 19-06-2017 à 06h00
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Outre le système de barrières Pitagone, le commissaire De Maertelaere avait réservé une autre surprise à ses invités. Un des véhicules de la zone était équipé d’un système ANPR qui peut être installé dans n’importe quel véhicule, y compris une moto.
Ce système fait appel aux bases de données actualisées (police, police fédérale, douanes, gestionnaire de parking…) ainsi que d’autres sources, telles que la BNG (véhicules volés), les listes du contrôle technique et de véhicules fichés pour des effractions diverses (amendes non acquittées, assurances non conformes, véhicules repérés sur les lieux d’une agression, hold-up ou autres).
Via deux caméras, l’ANPR filme et enregistre tout en roulant, de jour comme de nuit, dans toutes les conditions climatiques. Le système compare et identifie. La zone de police d’Overijse dispose déjà de deux ANPR. La police de Wavre en voudrait un aussi.
«Le système que nous avons eu en prêt est très flexible et peut se placer sur n'importe quel véhicule, y compris sur une moto. Son coût est cependant très élevé (15 000€), regrette le commissaire De Maertelaere. Avant un éventuel appel d'offres, nous avons la possibilité de constater son efficacité, sur le terrain, à l'occasion de la braderie. Son déploiement en amont d'un contrôle classique permet d'éviter les contrôles blancs. Cela facilite le tri lors des contrôles.»
On peut vous le confirmer, presque rien n’échappe à l’ANPR. Le nouveau joujou, en test depuis une semaine à Wavre, a déjà eu quelques «hits». Les pandores feront le reste. À bon entendeur…