Un critérium toujours aussi populaire

Alain Allan, quel bilan dressez-vous de cette 39e édition du critérium?

Il est extraordinaire. Je suis ravi de la façon dont tout s’est déroulé et quand je vois les nombreux messages envoyés depuis la remise des prix, les joueurs sont manifestement du même avis.

Quel est le secret de votre réussite?

L’ambiance club, la convivialité, l’engouement et la passion. Des gens ne sont plus là mais d’autres arrivent et leur intégration s’est faite sur base d’un fair-play remarquable. Les frictions sont très rares et quand je vois que certaines équipes, adversaires sur le terrain, partent ensemble aux sports d’hiver, cela veut dire quelque chose. C’est cet engouement qui me pousse à continuer.

Au niveau des résultats, que pensez-vous du niveau de jeu proposé cette année?

C’était également tout bon. Je repense à la dernière étape organisée au Wimbledon. On pensait les jeux faits dans la plupart des catégories mais les joueurs ont voulu me prouver le contraire. Trois catégories ont ainsi été bouleversées lors de la dernière étape, ce qui est assez exceptionnel.

Quelle est votre révélation de ce critérium?

Je parlerais plutôt de trois grosses surprises de dernière minute. En Messieurs 3, Pace et Van Haelen étaient sixièmes du classement avant la dernière étape. Il fallait un gros concours de circonstances pour les voir changer la donne et ils y sont parvenus pour remporter la catégorie.

Même chose en Double Mixte 1 où Salvatori et Penasa étaient quatrièmes avant de débuter l’étape du Wimbledon. Ils l’ont terminée en tête après avoir sauvé des balles de set et de match. Il y avait un monde fou pour assister à leur finale alors que des Messieurs 1 jouaient juste à côté.

Je parlerais aussi de Moreels et Fiers qui ont été longtemps en tête en Messieurs 4 puis Fiers a changé de partenaire et remporté les étapes qu’il fallait pour virer en tête.

Une déception?

Aucune. Les années passent mais la solidarité reste.