Le grand bidule à balles de Michel Bourgois
La 25e exposition de modèles réduits de l’AMC a attiré de nombreux curieux qui sont tous restés muets devant le GBC de Michel Bourgois.
:format(jpg):focal(545x483:555x473)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/XDYKEDDEBRCSLCOOZ4KB6LXFLQ.jpg)
Publié le 26-11-2012 à 07h00
L’Air Models Club (AMC), dont le local se trouve au sein du 1er Wing Historical Center de Beauvechain, organise tous les deux ans une grande exposition de modèles réduits à l’hôtel de ville de Wavre. Ce week-end, le club, un des plus actifs dans la province, a voulu, pour cette 25e édition marquer un grand coup en sélectionnant une quarantaine d’exposants de très haut vol, tous passionnés par ce qui se fait à l’échelle.
Parmi les nombreux exposants, c'est le stand de Michel Bourgois qui a attiré de très nombreux curieux. Ce Mouscronnois, mécanicien de formation, voue une passion irréductible pour la petite brique Lego depuis qu'il a 6 ans. Du haut de ses 62 printemps, il est toujours un passionné. «Certains de mes amis m'ont souvent dit que ce n'était plus de mon âge, mais moi j'aime toujours imbriquer ces briques.»
Michel s'est d'ailleurs spécialisé dans le GBC, le «Great Ball Contraption». « Le grand bidule à balles, résume-t-il en montrant du doigt sa construction. Elle n'a qu'un seul but: transporter des petites balles d'un bout à l'autre d'un circuit composé de 14 modules différents sur une douzaine de mètres de longueur. C'est de la technique brut, sans la moindre électronique. Tous les modules, c'est moi qui les ai créés. Ce sont des constructions inventives.»
Et des petites briques, il y en a des milliers. «Je ne pourrais pas dire combien il y en a mais j'ai dû faire beaucoup de vides greniers et de brocante pour les collecter. Cependant, il n'y a pas que de la récup, il y a aussi du matériel neuf. La plupart des moteurs et alimentations électriques, les petits personnages, j'ai dû les acheter.»
Michel n'a pas vraiment compter ses heures pour construire tous ses modules qu'il transporte maintenant d'exposition en exposition. «Mon challenge était de faire bouger les balles de manières différentes. C'est ma femme qui a eu l'idée des décors. Chaque module a donc un thème propre à la marque comme Harry Potter, Star Wars… Finalement, c'est plus joli comme cela.»
De l’imagination et beaucoup de patience
Des «Great Ball Contraption», on peut en voir des tas sur Youtube comme celui de cet étudiant japonais Akiyuki qui transporte des petites balles sur 31 mètres de long. En deux ans de travail, le Japonais a construit 17 modules. Il les a alignés avant de faire sa vidéo. «Ce qu'il a fait est incroyable, explique avec admiration Michel qui a aussi une vidéo sur Youtube (http://www.youtube.com/watch?v=5SZtys8RL
).
C’est de la haute technologie. Mon travail est plus modeste.»
Cela n'empêche pas de très nombreux curieux de venir se pencher sur cette machine qui «cliquette» dans tous les sens. «Cela intéresse les petits comme les grands. Beaucoup se rendent compte qu'avec un peu d'imagination, peu de moyens mais beaucoup de patience, on peut arriver à faire ces trucs invraisemblables qui ne servent finalement à pas grand-chose si ce n'est faire avancer des petites balles sur quelques mètres.»