La vente de la clinique Derscheid (Waterloo) prend du retard pour mieux protéger la forêt de Soignes
Le planning de la vente de la clinique Derscheid à Waterloo a pris un peu de retard pour garantir une meilleure protection de la forêt de Soignes.
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Publié le 17-05-2023 à 08h45 - Mis à jour le 17-05-2023 à 08h46
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Ce mardi, au parlement wallon, la députée Hélène Ryckmans (Écolo) a, une nouvelle fois, exprimé ses préoccupations concernant l’avenir de la clinique Derscheid à Waterloo et du terrain qui l’entoure et qui fait partie de la forêt de Soignes.
La Chastroise a souligné l’importance de préserver le site, que la Région wallonne souhaite vendre, et de le protéger, en accord avec les associations environnementales qui suivent attentivement ce dossier.
En réponse, le ministre wallon du Budget, Adrien Dolimont (MR), a expliqué qu’il était en train "de trouver l’équilibre entre les différents intérêts en présence, à savoir le statut propre du site, la préservation de l’espace naturel lié et, plus globalement, les aspects liés à l’environnement ainsi que les intérêts de la Région dans la situation budgétaire bien connue."
Cette situation budgétaire n’autorise pas la Région à dépenser sans compter mais elle ne lui impose pas davantage de vendre à n’importe quel prix, a rassuré Adrien Dolimont: "Je ne cherche pas à maximiser les recettes de vente pour le budget régional, car ce n’est pas du tout mon but. Néanmoins, la Région n’ayant pas pour projet d’affecter le site à l’un de ses services, le nécessaire entretien et la nécessaire sécurisation de ce site constitueraient des charges récurrentes dont il est de ma responsabilité d’avoir une maîtrise".
C’est pourquoi le ministre du Budget ne reviendra pas sur la décision "prise par (son) prédécesseur". Il a toutefois rappelé que seule la superficie bâtie serait vendue, préservant ainsi une partie du site pour la nature. "Sur une surface initiale d’un peu plus de 10 hectares, environ 6 hectares de non-bâtis ne seraient vendus et seraient donc laissés, eux, à la nature. J’espère que cela vous convaincra de l’attention particulière que je porte à la préservation de l’espace naturel du site au sein de la forêt de Soignes."
Un peu de retard
La volonté de la Région de vendre tout en protégeant la forêt de Soignes a d’ailleurs ralenti la concrétisation du dossier, explique Adrien Dolimont: "J’insiste sur le volet particulièrement important et détaillé concernant tous les éléments qui conditionnent cette vente. Ces éléments sont autant de contraintes urbanistiques qu’environnementales. Le comité d’acquisition réalise un travail important de recherche et avec précision. Le planning (de la vente) a pris un peu de retard en raison justement du travail minutieux effectué dans l’attente d’un retour de certaines demandes nécessaires à la rédaction d’un éventuel acte de vente. De plus, une convention relative au départ de l’ASBL qui occupe le lieu doit être présentée à ma signature prochainement après avoir recueilli l’avis de l’inspection des finances".
La députée Ryckmans a exprimé sa satisfaction quant aux précautions prises par le ministre. Elle a souligné l’importance d’assurer la protection maximale de la forêt de Soignes.