Shopping: en Brabant wallon, le client cherche le bon rapport qualité/prix et apprécie l’amabilité des vendeurs

L’association SuperWomen Brabant wallon a réalisé un grand baromètre des habitudes de consommation des Brabançons wallons. En voici le verdict.

Maha Karim-Hosselet, fondatrice de SuperWomen Brabant wallon, et Sonia Boussy, responsable de SuperWomen Brabant wallon. ©MAËLLE PHOTOGRAGHIC

JÉRÔME BRYS,J.Br.

Publié le 22-01-2022 à 07h06

SuperWomen Brabant wallon est une association de fait née d'un groupe Facebook créé en 2021. Son but: promouvoir l'entraide entre ses membres, tant au niveau privé que professionnel. Aujourd'hui, le groupe compte plus de 7 000 membres. Un bon moment donc pour Maha Karim-Hosselet, la fondatrice du groupe, et toute son équipe, de lancer son premier baromètre de la consommation des Brabançons wallons. "Pour obtenir un échantillon fiable, nous devions avoir au moins 384 répondants à notre enquête", explique-t-elle. Au total, 405 réponses ont été récoltées, ce qui valide largement ce baromètre. Et si le groupe SuperWomen Brabant wallon est 100 % féminin, les répondants, eux, sont féminins et masculins. À noter que la plus grande partie des réponses ont été récoltées à Waterloo (27,9 % des répondants), Braine-l'Alleud (21,2 %) et Nivelles (13,8 %).

Mais concrètement, quel était l'objectif de ce premier baromètre? "La crise sanitaire que nous vivons depuis 2020 a fortement bousculé nos habitudes de consommation. Même si l'année 2021 a été moins impactée que 2020 en termes de confinement, la crise a marqué nos habitudes bousculant nos tendances d'achats."

Et justement, ces tendances d'achats, quelles sont-elles au sein de la Jeune province? Penchons-nous d'abord sur le secteur "retail", à savoir tous les achats réalisés dans des magasins physiques. Le baromètre met en évidence un certain pouvoir d'achat des Brabançons wallons puisque 60 % de l'échantillon sondé dépense plus de 200€ par mois… pour des achats "plaisir" (des achats autres que ceux de première nécessité, par exemple la nourriture). "On s'est par ailleurs rendu compte qu'il n'y a pas de différence entre les différentes catégories socioprofessionnelles. Que l'on soit employé, indépendant, travailleur dans le secteur public ou cadre, chacun dépense majoritairement plus de 200€ par mois pour un shopping plaisir", continue la fondatrice de SuperWomen Brabant wallon.

Trois critères à prendre en compte

Toujours dans le cadre des achats dans des magasins physiques, le baromètre met en évidence les trois critères qui importent le plus aux clients. Chaque répondant pouvait choisir trois priorités parmi une dizaine proposées dans le sondage. 65,8 % des répondants ont affirmé que la qualité était la chose la plus importante à leurs yeux. Suivent le prix (57,6 %) et l'amabilité des vendeurs (34,2 %). "En revanche, un critère comme le respect de l'environnement (15 %) n'est pas spécialement pris en compte", note Mah Karim-Hosselet. Autre question importante: se faire plaisir avec 200€ par mois, oui, mais où? "55,4 % des répondants vont au restaurant ou dans des bars. 51,9 % achètent des vêtements et 35,4 % s'intéressent à leur santé. On se rend compte qu'on est face à une population exigeante. Celle-ci y mettra le prix si elle a la garantie de la qualité ou du moins si le rapport qualité/prix est correct", conclut Maha Karim-Hosselet.

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