Les Brabançons vivent 2,5 ans de plus que les Wallons

Juste derrière la commune germanophone et Waterloo, on retrouve Court-Saint-Étienne (85,3 ans d’espérance de vie à la naissance), Amblève – aussi en communauté germanophone – (85,2), Chaumont-Gistoux (84,8), Lasne (84,6), Ottignies-LLN (84,5), La Calamine… en communauté germanophone (84,5) et Beauvechain (84,5).

81,8 ans d’espérance de vie

Au vu du nombre de communes brabançonnes dans cette liste, il n’est pas surprenant de constater que le Brabant wallon est la province wallonne où l’espérance de vie à la naissance (81,8 ans) est la plus élevée de Wallonie. C’est deux ans de plus qu’en province du Luxembourg (79,8).

La moyenne wallonne est de 79,3 ans, a calculé l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (Iweps).

Le calcul se fait sur plusieurs années (2011-2020) afin d’avoir une estimation plus stable. Les espérances de vie d’une commune peuvent être influencées par la présence ou l’absence de maison de repos sur son territoire, prévient d’ailleurs l’Iweps. Bien que le calcul intègre l’ensemble des décès observés sur la période retenue, l’impact de quelques décès sur l’espérance de vie reste plus important dans une entité peu peuplée. Il convient donc d’interpréter avec prudence le classement des entités selon leurs espérances de vie.

Ittre, l’espérance de vie la plus basse du Brabant wallon

Les Ittrois ne doivent donc pas précipiter leur déménagement vers Waterloo pour gagner quatre années d’espérance de vie.

Les habitants de la commune voisine de Nivelles sont ceux qui ont l’espérance de vie à la naissance la plus basse du Brabant wallon (81 ans), devant Mont-Saint-Guibert (81,1), Rebecq (81,6), Orp-Jauche (81,9) et Nivelles (82).

En Wallonie, ce sont les communes de Martelange (77,5), Rouvroy (77,7) et Dour (77,8) qui ont les chiffres les moins optimistes.