Castors Braine ou Waterloo? Qui passera ce tour?

Du côté des Castors, Gianni Maren, le coach, connaît toujours des soucis d'effectif. « J'ai toujours deux blessés. Dylan Lekeux et Walid Szylkrot sont tous les deux indisponibles à cause d'une entorse à la cheville, confirme le coach brainois. Nous allons aborder ce match comme une répétition avant notre premier match de championnat la semaine prochaine à Haneffe. Notre préparation se termine et je veux que les joueurs montrent qu'ils ont intégré les principes offensifs et défensifs. On sait que Waterloo est une équipe qui va jouer les premiers rôles en R1 avec de très fortes individualités dans un collectif bien huilé. On ne va pas changer notre philosophie de jeu mais on devra limiter au maximum les erreurs qui risquent de se payer cash contre ce genre d'équipe. On devra profiter des momentum du match et pourquoi pas créer la surprise.»

Du côté de Waterloo, le coach Fred Priels n'est pas mieux loti. Il connaît aussi des soucis dans son effectif. «Castors? C'est une très belle équipe. Nous allons certainement souffrir car nous ne sommes pas au complet et nous ne sommes pas prêts.»

On ne doit pas perdre de vue que les joueurs sont restés à l’arrêt pendant une saison

Waterloo a connu une préparation chaotique. Des petits bobos, des absences et même des vacances. Tout ne fut pas simple, depuis la reprise des entraînements, début août. «J'avais programmé cinq matches amicaux. Trois ont été annulés. En plus, certains joueurs connaissent des petits pépins physiques. On ne doit pas perdre de vue qu'ils sont restés à l'arrêt pendant une saison. Physiquement, cela a un impact. Nous n'avons jamais été en mesure d'être au complet durant notre préparation. Il y a donc un déficit à ce niveau. Contre Castors, on fera comme on pourra. Soit notre parcours s'arrêtera là, soit on continuera. C'est aussi simple que cela.»

Vlaeminck est incertain comme et Bastianini. Busselen et Maeter reviennent de blessures et ne sont pas à 100%. «Mais c'est un derby. Et un derby, ce n'est jamais un match comme un autre», conclut Fred Priels.