L’Olympique veut gagner la bataille
Nivelles se rend à Natoye pour sortir de la zone dangereuse tandis que Waterloo joue l’affiche du week-end contre l’Olympique.
Publié le 17-11-2012 à 07h00
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Après avoir tenu trente minutes, Natoye a finalement pris une nouvelle casquette contre Andenne. Lanterne rouge du classement, Natoye accueille Nivelles, dimanche à 15h.
«J'attends une réaction de mes joueurs. Quand nous sommes menés de quinze points, nous ne pouvons pas laisser aller de la sorte , peste Didier Thémans, le coach de Natoye. Nivelles est nettement moins en réussite que l'an dernier mais ça reste une bonne équipe. J'attends de mes gars qu'ils atteignent les 60 ou 70 points marqués et qu'ils mettent plus d'intensité dans le jeu défensif. Nous devons continuer dans la lignée de nos matches à domicile.»
Du côté de Nivelles, toujours privé de Boykens, Casteleyn et Peeters, Raymond Temmerman redoute le pire: « C'est déjà un match à six points. Certes, sur papier, ce match est abordable mais Natoye n'a rien à perdre alors que nous avons beaucoup à perdre. Sans mettre la pression, vu la semaine écoulée, avec encore de nombreux soucis de santé, je n'ai pas l'impression que l'on avance, notamment au niveau de la cohésion. »
Samedi à 20h30, Genappe se rend, sans Mudie, Likongo, Visart et Quentin Guyette, à Blaton. «Compliqué, relève Phivos Livaditis. Car à nouveau, nous sommes déforcés pour affronter un adversaire en plein boum alors que nous, malgré notre victoire contre Gembloux, nous sommes revenus les pieds sur terre par rapport à nos ambitions de disputer les play off. Clairement, nous sommes devenus des outsiders. On doit accepter ce nouveau rôle et poursuivre notre redressement. »
Avant de recevoir Waterloo, qui joue ce soir à 21h l’affiche de cette journée avec la visite de l’Olympique, toujours invaincu dans ce championnat. Olivier Lahaye pourra aligner toutes ses forces vives.
Jusqu'à présent, le groupe de Daniel Parenté, qui cumule ce poste avec celui de Nivelles, a déjoué tous les pièges. ce soir à Waterloo, il aborde un premier match «vérité ». «L'équipe a, petit à petit, pris de l'assurance en attaque mais j'estime qu'il nous manque un peu de volonté défensive. Cela n'est pas évident lorsqu'on a un groupe qui peut marquer beaucoup à tous les postes.»
Pourtant, pas question de parler de pression. «Notre but était d'arriver à ce match sans défaite, nous y sommes parvenus. S'il devait y avoir une quelconque pression, elle est pour Waterloo qui vient de perdre deux fois de suite. Sous peine de rentrer dans le rang, Waterloo va devoir sortir une grosse prestation mais nous y allons pour gagner cette bataille.»
Et enregistrer un dixième succès de rang. «Cela se jouera en défense et sur la profondeur du banc. »