Waterloo 1815 débute bien l'année

WATERLOO 1815 : Artois 4, Nekoie 22 (1x3), Vanhaelewijn 14, Jé. Janssens 5 (1x3), Brys 8 (2x3), Urban 14, Rillaert 4, Demedina 3, Ju. Janssens 0, Massart 0.

Après plus d'un mois sans jouer, le Waterloo 1815 a enfin retrouvé les parquets, justement face à Rebecq, son dernier adversaire en 2009.

Après cinq minutes relativement équilibrées, les Waterlootois ont creusé un premier écart pour filer à 17-12. À partir de là, Rebecq a joué à l'élastique, se rapprochant à 21-19 puis à 42-38 (après avoir été mené 38-25).

« Nous avons eu le tort de nous laisser endormir par le faux rythme imposé par notre adversaire à ce moment-là », confie Marc Morent, le coach waterlootois. Le 1815 a mieux soigné sa partition par la suite, pour forger un écart qui allait se révéler définitif. « Cette victoire collective fait du bien au moral. » Du côté de Rebecq, ce n'est pas tant la défaite qui a interpellé, mais bien l'absence du président Vancutsem. Ce dernier, suite aux propos qui ont été tenus par son propre entraîneur à son égard lors de la défaite à Wavre une semaine plus tôt, a décidé de prendre du recul « jusqu'à nouvel ordre. Il y a des propos et des comportements de la part de ma propre équipe que je ne peux pas laisser passer », a indiqué Jacques Vancutsem. Et de rappeler que « je vais au basket pour m'amuser et pour soutenir le club, pas pour subir les propos déplacés d'un coach (Thierry Muylaert) et le manque de respect en général. Si rien ne change et si je suis particulièrement visé, je préfère me retirer ». Pour avoir assisté directement aux commentaires tenus lors de Dylois Wavre-Rebecq, on peut comprendre la réaction du fidèle président rebecquois, qui ne méritait vraiment pas ça.

BG Lothier 80

Dyl. Wav. 63 Quarts temps : 26-18, 16-9, 17-15, 21-21.

BG LOTHIER : Cockmartin 18, J. Muylle 21, Mainfroid 15, Carpin 2, Ghailen 8, Kaminski 2, Debus 3, Janssens 4, Mahieu 4, Jacques 1.

12-2 en quatre minutes, les locaux ont clairement pris l'ascendant en début de rencontre. Mais Wavre est revenu dans le coup, égalisant (14-14) avant que le Lothier ne redonne un coup d'accélérateur (26-18).

Dans le 2e quart-temps, « nous avons resserré la défense, ce qui a permis de creuser l'écart en limitant l'équipe adverse à 9 points. Mais nous avons encore raté de trop nombreux paniers faciles et les pertes de balles récurrentes n'ont pas permis de creuser une avance importante et définitive (42-27 tout de même, NDLR), », indiquait le coach du « BGL ».

En seconde mi-temps, le Lothier a compté jusque 24 points d'avance, mais l'écart s'est réduit en raison essentiellement du manque de rythme. Résultat, le Dylois Wavre a presque fait jeu égal avec le leader après la pause.

«

Le manque de rythme était compréhensible, mais le manque d'agressivité et de concentration est un point négatif. Sans cela, l'écart aurait été beaucoup plus important, estime Régis Vermeiren. Cela fait maintenant 2 mois que je n'ai pas la totalité des joueurs à l'entraînement, cela se ressent en match. Il est grand temps que les joueurs soient plus réguliers à l'entraînement, sinon nous risquons d'avoir de mauvaises surprises. J'attends une réaction des joueurs le week-end prochain (face à Auderghem). » Anderlecht 56

Argentine 75 Quarts temps : 10-26, 11-20, 8-10, 27-19 ARGENTINE : Vinx 15 (2x3), Belhaloumi 11 (1x3), Deconinck 10, Attia 9, Delcourt 8, François 7 (1x3), Marchand 6, Fleitas 6, Danhaive 3 (1x3), Detilleux 0, Furst 0, Basiaux 0.

Auteurs d'un off-day et d'un score incroyablement faible lors de leur dernier match, les « Argentins » devaient relever la tête contre Anderlecht, sous peine de chuter au classement. Assurés du succès dès la pause, la formation de Gillisjans perdra de sa consistance en 2e mi-temps mais sans aucune incidence sur l'issue du match, vu l'écart énorme creusé après les deux premiers quarts temps (21-46).

BCS Uccle 76

Braine-le-Château 50 Quarts temps : 27-9, 16-9, 16-8, 15-24.

BRAINE-LE-CHÂTEAU : Vermeersch 3-6 (3x3), Dubois 5-3 (2x3), Adam 2-4, Leroy 0-4, Ye 0-0, Perreaux 3-0, Olivier 3-6 (1x3), Marcelis 2-7.

Décimée par les absences, la deuxième équipe de Braine-le-Château n'a pas pesé bien lourd dans la balance face à l'expérience et l'impact physique d'une formation comme Uccle, qui a fait un « terrible boulot » pour s'envoler dès le 1er quart-temps (27-9).

À vrai dire, le dauphin du leader ne sera jamais inquiété par des Ouest Brabançons qui aspirent surtout à retrouver un noyau compétitif, histoire de tenter de reproduire un parcours semblable à celui réalisé au premier tour. Ch.G. & B.R.