Waterloo 1815 fait la différence aux lancers
Waterloo 1815 84
Publié le 24-11-2009 à 06h00
BCS 23 82 Quarts temps :22-20, 25-13, 20-25, 17-24.
WATERLOO 1815 : Delvaux 20 (2x3), De Medina 15 (1x3), Rillaert Michel 13, Brys 12 (3x3), Jé. Janssens 10, Ju. Janssens 5, Nekoie 5, Torrekens 2.
Après un premier quart partagé, le Waterloo 1815 a resserré sa défense pour ensuite faire la différence en contre-attaque (47-33 à la pause). L'écart s'est encore accentué à la reprise pour monter à +17. Trop sûre de son fait, l'équipe locale a ensuite bafouillé son basket, au point de se faire rattraper et même dépasser par le BCS 23 (76-77). Les hommes de Marc Morent, qui dirigeait sa première rencontre à la tête de l'effectif waterlootois, ont heureusement pu faire la différence aux lancers en fin de match.
Dylois Wavre 78
R. Schaerbeek 51 Quarts temps :20-11, 14-9, 19-26, 25-5.
DYLOIS WAVRE :Samba 6, N'Kashama 3, Thiel 2, Toutenel 17 (3x3), Habarurema 5, Carp 12, De Temmerman 6, Marbaix 17, Renard 10.
Après la déculottée de la semaine dernière, le Dylois Wavre a remis les pendules à l'heure au détriment de Schaerbeek. Un bémol cependant : l'opposition bruxelloise était loin d'être consistante. Elle s'est présentée avec seulement cinq joueurs dont trois cadets, un junior et un senior.
« L'essentiel est d'avoir remporté la victoire, remarque Luc Fontaine, le président wavrien. Elle fait du bien au moral, même si elle est acquise contre une équipe nettement plus faible. » La prestation du Dylois ne fut pas parfaite en tous points. Les Macas se sont dangereusement relâchés dans le troisième quart, laissant Schaerbeek se rapprocher à 43-40. Heureusement pour eux, les Bruxellois ont fini par s'effondrer, surtout après la sortie d'un joueur pour cinq fautes.
Lothier 79
BCS 63 Quarts temps : 22-12, 21-21, 22-17, 14-13.
BG LOTHIER : Muylle 16, Cockmartin 11, Ghailen 10, Kaminski 26, Janssens 4, Mainfroid 4, Dardenne 6, Jacques 2.
Le match au sommet de la 9e journée de championnat, peut-être décisif pour le titre, a tourné assez nettement à l'avantage du BG Lothier. Concentrée en défense et variant bien le jeu en attaque, la formation de Vermeiren a vite enregistré et conservé un avantage intéressant (+10 à la pause).
Et comme, dans le 3e quart-temps, BCS allait se retrouver étouffé par une défense de fer, l'écart entre les deux seules équipes invaincues de la série allait prendre des proportions importantes (+22).
Mais contre toute attente, dans un contexte électrique, les visiteurs - pourtant à la rue - allaient revenir sur la fin (-4). Avec un ballon chaud pour recoller à -2... Mais le shoot à distance de Ghailen tomba à temps, repoussant Uccle à distance. Et définitivement.
« On a été maîtres de notre sujet malgré le retour d'Uccle », savourait le coach local qui n'oubliait pas l'écart final de 16 points.
C'est « très important pour le match retour et amplement mérité vu la prestation des joueurs. L'intensité en défense a fait la différence. » Seul bémol, « les provocations d'un joueur adverse, qui a insulté et provoqué mes pivots durant tout le match. Son attitude après le match a également été détestable et était à deux doigts de provoquer des incidents. » La frustration sans doute, d'avoir laissé échapper des points très importants dans la quête du Graal.
Rebecq 71
Argentine 74 Quarts temps : 18-21, 20-15, 20-12, 13-26.
REBECQ : Dehon 11, Devergnies 32, Sys 7, Liégeois 5, Bertsché 6, Massagé 10.
ARGENTINE : De Coninck 17 (1x3), Vinx 16 (4x3), Delcourt 12, François 10 (2x3), Attia 7, Fleitas 4, Marchand 4, Belhaloumi 4, Detilleux 0.
« Encore une semaine où le match n'aurait dû compter que 35 minutes, » pestait le président de Rebecq. Jacques Vancutsem a vu son équipe tenir le coup durant au moins trois quarts temps, via vitesse et contre-attaques bien senties.
Les locaux menaient d'ailleurs de dix points avant d'entamer le final (58-48). Mais les « Argentins », emmenés par Vinx et François, plantèrent successivement trois shoots à distance. De quoi relancer complètement le suspense. De quoi aussi permettre à la formation de Gillisjans de finalement s'imposer.
Côté Rebecq, on retenait « un très bon match. Mais notre manque de rotation nous coûte encore une victoire qui aurait pu être méritée. » Côté Argentine, cette deuxième victoire consécutive fut « beaucoup plus dure que prévue. Il aura vraiment fallu se battre jusqu'à la dernière minute. »
B.R. & Ch.G.