Le Dylois sombre à Argentine
RPC Schaerbeek 52
Publié le 17-11-2009 à 06h00
Waterloo 1815 113 Quarts temps : 18-37, 8-17, 11-27, 15-32.
WATERLOO 1815 : Van Enst 4, Cognioul 29, Nekoie 5, Ju. Janssens 20 (2x3), Krid 4, Van Haelewijn 4, Jé. Janssens 1, Brys 14 (1x3), Delvaux 5, Rilaert 17 (1x3), De Medina 8.
Les Schaerbeekois étaient déforcés, mais cela n'enlève rien aux mérites des Waterlootois qui ont offert un beau spectacle. L'esprit était bon, à l'image du jeu d'équipe, omniprésent face aux Bruxellois. Cognioul a même assuré le show en s'offrant un dunk.
Cette victoire plantureuse coïncide avec le retrait de Dominique Verhoeven. Elle a coaché le Waterloo 1815 pour la dernière fois ce week-end.
« Des obligations extra-sportives font que je ne pourrai plus assurer ma charge à 100 %, explique-t-elle. Je me retire le coeur lourd mais fier. » Marc Mornet a pris la relève dès ce lundi.
Argentine 70
Dylois Wavre 51 Quarts temps : 18-10, 15-12, 21-11, 16-18.
DYLOIS WAVRE : Samba 11 (2x3), N'Kashama 1, Thiel 4, Toutenel 13 (2x3), Hararumena 7 (1x3), Carp 5, De Temmerman 6, Marbaix 2, Renard 2.
ARGENTINE : Ntumba 8-8, Fleitas 5-4, Deconinck 4-4, Attia 4-4, Vinx 2-5 (1x3), Marchand 4-2, François 0-6 (1x3), Danhaive 2-3 (1x3), Belhaloumi 3-0, Delcourt 1-0, Uyttersprot 0-1.
Après le round d'observation, l'Argentine n'éprouvera pas de grandes difficultés pour contenir les Wavriens (très soutenus par leur public). D'où un écart déjà significatif après les dix premières minutes (18-10). Une distance légèrement accentuée dans le deuxième quart-temps (33-22 à la pause).
La formation de Gillisjans, pas rassasiée, ne lâchera pas l'étreinte après le repos. Sa défense allait définitivement être la clé de voûte du succès. À 54-33, alors qu'il ne restait que dix minutes, il ne pouvait plus rien arriver aux « Argentins ».
Mais Wavre, malgré l'écart, ne baissera pas les bras, toujours soutenu par leur « merveilleux public, qui a vraiment mis une ambiance du tonnerre », témoignait Rudy Michiels (Argentine).« « Le suspense a duré jusqu'à 4-4, explique, de son côté, Luc Fontaine, le président du Dylois. Après, c'était déjà terminé. Il y a bien eu quelques bonnes séquences mais, dans l'ensemble, l'équipe a livré un mauvais match. C'est une faillite collective. Avec ce nouveau revers, on peut oublier le top 3. Il y a pourtant de la qualité dans ce groupe mais c'est la mentalité de certains qui laisse à désirer. Nous ferons une mise au point dans la semaine avec, on l'espère, une réaction positive lors de notre prochain match. »
BCS 23 72
Rebecq 63 Quarts temps : 8-18, 16-10, 20-19, 28-16.
REBECQ : Dehon 10-14, Sys 3-0, Hulet 6-12, Schollaert 2-0, Laurent 3-0, Massage 4-0, Devergnies 0-5, Duquesnoy 0-4.
Les Ouest-Brabançons ont longtemps cru tenir la surprise de la journée, mais ils ont finalement dû s'avouer vaincus dans les cinq dernières minutes. Avant cela, le BCS 23, malgré sa place dans le top 4 de la série, était dans ses petits souliers.
Particulièrement à l'issue du premier quart-temps, dominé contre toutes attentes par des visiteurs qui étaient toujours en tête à la mi-temps (24-28). C'est donc seulement à la 35e que les Bruxellois vont revenir et finir par inverser la tendance. Juste à temps. Rebecq y voyait tout de même une victoire morale avant la réception de l'Argentine, samedi prochain.
Anderlecht 55
BG Lothier 100 Quarts temps : 12-18, 16-26, 12-33, 14-23.
BG LOTHIER : Kaminski 8, Janssens 6, Ghailen 4, Jacques 7, Mahieu 7, Cockmartin 5, Dardenne 6, Muylle 15, Mainfroid 14, Debus 23, Granville 5.
Face à une formation très jeune, le Lothier a directement mis la pression mais a manqué de pénétration face à la zone anderlechtoise. Et comme les shoots à distance ne rentraient pas, l'écart ne s'est pas vraiment creusé. Jusqu'en fin de premier quart-temps, moment choisi par Debus pour faire mal à la défense locale. À la pause, le tableau d'affichage renseignait déjà une confortable avance de 16 unités en faveur des visiteurs. Et comme dans le 3e quart-temps, « l'équipe a été très bonne, surtout au niveau de l'agressivité offensive ».
Anderlecht s'est retrouvé étouffé et dans l'obligation de commettre des fautes pour tenter de stopper, tant bien que mal, l'hémorragie. Sur cette période, « j'ai retrouvé ce collectif et cette agressivité qui avaient fait mal lors du premier match de championnat à Argentine », savourait Régis Vermeiren, satisfait d'avoir vu tous ses joueurs participer à « cette victoire collective. Chaque joueur montant sur le terrain a apporté au jeu, ce qui est important pour la suite, vu le mois d'enfer qui s'annonce. » Le « BGL » affrontera successivement BCS Uccle, Braine Le château, les Runners et BCS 23. Soit le top 5 de la série. « Les joueurs ont toutes les qualités pour mener à bien l'objectif (la montée NDLR) mais je rappelle simplement à quelques joueurs, que c'est moi le coach. Je ne tolérerai plus leur frustration sur le banc ou le manque de respect lors d'un changement de joueur. »
Ch.G. & B.R.