Walhain : nouvelle enquête publique pour l’extension du parc éolien au Baudecet
Une enquête publique va commencer suite au recours introduit par le promoteur éolien concernant l’extension du parc actuel au Baudecet.
Publié le 10-05-2023 à 18h01 - Mis à jour le 10-05-2023 à 18h02
:focal(544.5x370.5:554.5x360.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/VJDM67IVJBF7VDSEPKCGS7O47I.jpg)
Nouveau chapitre dans la saga du projet éolien au Baudecet, entre les communes de Gembloux et Walhain. La société Alternative Green (Léglise) a introduit un recours auprès du ministre wallon de l’Aménagement du territoire, après avoir vu les fonctionnaires délégué et technique refuser la demande de permis initial. Pour rappel, le promoteur souhaite ajouter au parc existant quatre éoliennes sur le territoire de chacune des deux communes. Mais l’administration wallonne lui a demandé d’effectuer un complément à l’étude d’incidences qui avait été réalisée lors de la première demande. C’est ce complément d’étude qui est mis à l’enquête publique.
Cette enquête débutera le 22 mai, à Gembloux (province de Namur), Walhain, mais aussi Perwez, Chastre et Mont-Saint-Guibert. Date de clôture: le 20 juin. Les citoyens peuvent contacter leur administration afin de consulter le dossier.
"C’est toujours le même projet, commente Xavier Dubois, bourgmestre de Walhain. Nous allons analyser les nouveaux éléments de cette étude d’incidences et nous verrons si nous réagirons dans le cadre de cette enquête publique, comme tout citoyen peut le faire."
Lors de la demande de permis d’exploitation, la Commune de Walhain avait émis un avis négatif sur ce projet. Tout comme la Ville de Gembloux. "Nous allons sans doute émettre des remarques, plutôt que de nous positionner, comme la première fois, poursuit Xavier Dubois. Mais il y avait de toute façon tellement de remarques que cela ne changera pas notre position générale."
En ce qui concerne l’étude d’incidences, les Walhinois reprochaient à Alternative Green de ne pas avoir pris en compte le fait… qu’il y avait déjà six éoliennes à cet endroit. Il s’agissait donc, non pas d’installer huit éoliennes, mais bien d’en ajouter huit pour atteindre le chiffre de quatorze. Et ce sont bien les nuisances liées à quatorze mâts qui devaient être étudiées.
C’est d’ailleurs ce que le Service public de Wallonie avait reproché au promoteur, tout comme le fait que les éoliennes ne respectent pas les recommandations du cadre de référence (7 fois la longueur des pales). Ce qui est toujours d’actualité.