Walhain – Saint-Idesbald – Walhain : 420 km en une journée, défi relevé pour Cédric Rousseau
Cédric Rousseau a fait l’aller-retour Walhain – Saint-Idesbald – Walhain en moins de 20 heures. Le plus dur fut le retour…
Publié le 09-05-2023 à 14h54 - Mis à jour le 09-05-2023 à 14h55
C’est un défi un peu fou qu’a relevé Cédric Rousseau la semaine dernière. Ce mercredi 3 mai 2023, le Walhinois a enfourché son vélo à… 5 h 15 du matin, avec pour objectif de rejoindre la côte belge et de revenir chez lui, dans la même journée. Pas moins de 420 kilomètres en moins de 24 heures.
"À l’aller, c’était assez plat. C’est un chemin que je connaissais déjà pas mal, car nous partons chaque année à la mer. Moi, j’y vais à vélo alors que le reste de la famille s’y rend en voiture. La météo était plutôt bonne et le soleil s’est assez rapidement levé, donc ce n’était pas particulièrement difficile", commente-t-il.
Un peu après midi, le Walhinois avait déjà accompli la moitié de la distance, avec une moyenne de 28,9 km/h. Rien que ça.
En revanche, le trajet du retour s’est avéré nettement plus ardu. À cause du vent de face, mais surtout à cause des obstacles. "Pour ne pas revenir par le même chemin, j’ai emprunté les monts du tracé du Tour des Flandres, à partir d’Audenarde: le mur de Grammont, le Paterberg, le Bosberg, etc. Ce sont des montées assez courtes, mais très raides. Les plus difficiles ? Sans doute le Mur de Grammont et le Bosberg. Ce sont des pavés, c’est beaucoup plus dur que l’asphalte."
Au final, le Brabançon a retrouvé son domicile vers 23 h. "Ce n’était pas la galère, plutôt une belle expérience. C’était chouette de rouler à 5h du matin, avec le beau temps. Par contre, l’obscurité à 23 h, ce n’était pas génial. Il faisait sombre…"
Mais pourquoi chercher à repousser ses limites à ce point ? "Je fais partie d’un club cyclo à Blanmont (Chastre) et je participerai à une cyclosportive, au mois d’août prochain: un tour des stations en Suisse, 240 kilomètres, avec 9 000 mètres de dénivelés positifs. Je voulais savoir si j’étais capable de rester aussi longtemps sur ma selle. Je n’avais jamais fait autant de kilomètres auparavant en 24 heures."
Après cet aller-retour à Saint-Idesbald, Cédric Rousseau se dit confiant pour l’épreuve helvète. "Avant cela, je vais rouler encore 300 à 350 kilomètres par semaine et je partirai un moment dans les Vosges, sans doute pendant le week-end de l’Ascension, pour m’habituer aux dénivelés positifs."