8 000 visiteurs pour un voyage dans le temps aux Médiévales à l’abbaye de Villers (vidéo)
Avec une météo parfaite et des reconstituèrent motivés, les 5es Médiévales de l’abbaye de Villers ont fait le plein de public, ce week-end.
- Publié le 18-09-2023 à 16h09
- Mis à jour le 18-09-2023 à 16h11
Pour le cadre, il n’y a aucun suspense, l’abbaye de Villers est le décor rêvé pour organiser des journées médiévales. Pas besoin d’ajouter de vieux murs, des bâtiments séculaires au milieu de la forêt, des voûtes sous lesquelles résonnent le choc des épées ou le son des instruments anciens, ni même des souterrains: tout y est et c’est authentique !
En ce qui concerne les chevaliers en arme, les seigneurs paradant en costume, les gentes dames et les troubadours, plusieurs dizaines de reconstitueurs s’en sont chargés, ce week-end sur le site cistercien qui a vécu un voyage dans le temps de deux jours à l’occasion de la cinquième édition des Médiévales. Le dernier élément, seul le ciel peut en décider mais cette année, il s’est montré clément: pas trop chaud pour les combattants, pas de pluie pour ne pas décourager le public, c’était parfait.
Le résultat est dès lors extrêmement positif. Dimanche soir, à l’heure d’un premier bilan, le directeur de l’abbaye, Cédric Delcour, ne disposait pas encore des chiffres définitifs mais il estimait l’affluence à environ 8 000 visiteurs. Largement au-dessus des deux éditions précédentes, qui étaient déjà réussies.
Du côté des spectateurs mais aussi des artisans présents sur le site et des compagnies de reconstitution qui avaient établi leur campement sur place, on a aussi beaucoup apprécié l’ambiance de cette édition 2023. L’objectif des organisateurs était de proposer des animations en permanence et entre les démonstrations de tir à l’arbalète, les ateliers d’artisans, les moments musicaux et la franche castagne de soldats en armure dans le cloître, personne ne s’est ennuyé.
"Il y a toujours de petites choses à améliorer, par exemple la gestion des gobelets réutilisables et de leur consigne, qui était une première pour nous: il nous a fallu un temps d’adaptation samedi, convient Cédric Delcour. On est aussi soumis à l’obligation légale de proposer un paiement électronique mais pour cela, il faut un réseau wifi et le site étant ce qu’il est, avec beaucoup de monde en plus, ce n’est pas évident, et ça sature vite. On a conseillé aux visiteurs, dimanche matin sur les réseaux sociaux, de prendre quand même un peu de cash…"
Et la mobilité ? Là aussi, le reproche est classique et il est impossible de changer la configuration des alentours de l’abbaye… Des stewards étaient prévus pour diriger les visiteurs vers un parking aménagé du côté de la chapelle des Affligés et celui-ci a été utilisé, mais n’a jamais été complètement rempli. Par contre, l’espoir de marcher le moins possible fait qu’à certains moments, la traversée du "goulot" des ruines était bien encombrée, et ceux qui tentaient le coup devaient tout de même se parquer finalement assez loin le long de la route, avant de revenir à pied…
"La météo nous a bien aidés cette fois-ci mais on voit que la formule plaît, et le cadre se prête particulièrement bien à ce type d’événement: c’était une belle édition, et il y en aura d’autres", conclut Cédric Delcour.