Une poignante "Lucrèce Borgia", dans les ruines de l’abbaye de Villers

Vendredi soir, dans les ruines de Villers-la-Ville, la première de "Lucrèce Borgia" a été saluée par un tonnerre d’applaudissements. Un grand spectacle avec peu d’artifices mais beaucoup d’émotions.

On le sait depuis que le théâtre est né en 1987 dans ces ruines cisterciennes: la musique des textes classiques y résonne merveilleusement face aux vieilles pierres. Un écrin naturel pour les bijoux littéraires tels que ceux de Victor Hugo. C’est sur cette évidence que Patrick de Longrée, le producteur, et Emmanuel De Koninck, le metteur en scène, ont parié pour monter leur Lucrèce Borgia. Plantée dans l’ancien cloître, la vaste scène est presque nue, le décor transparent, les accessoires inexistants. Seules subsistent les voix, les mots, les personnages. Et ils sont forts, très forts.

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