Le ministre Henry réplique: «L’offre de bus ne diminuera pas à Villers-la-Ville»
Si la ligne 568 devient scolaire, une nouvelle liaison secondaire devrait desservir davantage de villages pour compenser.
Publié le 13-06-2022 à 17h48 - Mis à jour le 13-06-2022 à 17h49
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Le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Écolo), a tenu à être clair, ce lundi au parlement wallon, à propos de la ligne 568 et des inquiétudes, qu’il juge infondées, des responsables communaux villersois. Non, l’offre de bus sur la ligne de bus reliant Nivelles à Fleurus en passant par Marbais et Sart-Dames-Avelines ne sera pas modifiée avant la fin de l’étude qui doit mener à la réorganisation du transport par bus dans l’ouest du Brabant wallon. Cette étude devrait durer entre deux et trois ans, a déjà prévenu Philippe Henry, dans sa réponse à une question du député wallon André Antoine (LE).
Il est effectivement envisagé de transformer la ligne 568 en "ligne scolaire", ce qui engendrerait la suppression des bus en journée. Mais si cette décision devait être prise, elle serait immanquablement accompagnée par la création d’une nouvelle ligne, assure le ministre.
"Le besoin de liaison (depuis Villers-la-Ville) tant vers Nivelles que vers Genappe a été confirmé par l’AOT (Autorité organisatrice du transport), explique Philippe Henry. La liaison vers Nivelles devrait être réorganisée via une liaison directe structurante Express déjà mise en œuvre depuis 2020 et par une ligne scolaire autour de l’axe de la N93.Et, d’autre part, via une nouvelle liaison secondaire reliant Villers-la-Ville, Genappe et Nivelles. Cette nouvelle liaison présentant l’avantage de desservir plus de villages au sein de Villers-la-Ville et Genappe."
"L’ambition est donc bien de renforcer les connexions et l’offre vers l’Ouest depuis Villers-la-Ville.Il est tout à fait faux d’affirmer que la ligne 568 disparaîtra sans aucune forme de procès.Je m’étonne des messages envoyés actuellement et qui semblent indiquer un désinvestissement régional dans l’offre de la zone alors que c’est l’inverse qui est visé."
Le ministre a conclu en rappelant que les Communes seront associées à la phase d’étude "pour dégager une évolution du réseau la plus consensuelle possible."