Villers-la-Ville: un service citoyen dès septembre

Les 18-25 ans auront notamment l’occasion de donner un coup de main au centre sportif ou dans les écoles, pour trouver leur voie.

P.B.

Publié le 19-05-2021 à 07h26

Les jeunes pourront par exemple découvrir, via le service citoyen, le métier de gestionnaire d’infrastructures sportives. ©ÉdA

Comme dans d'autres communes, un service citoyen sera bientôt proposé à Villers-la-Ville pour les 18-25 ans qui ne sont pas encore décidés quant à leur orientation professionnelle. «Cela s'adresse à ceux qui sont parfois un peu perdus, ne savent pas quelle formation suivre ou quel métier exercer, a expliqué Delphine Haulotte (MR), échevine de la cohésion sociale, lors du conseil communal de vendredi dernier. Il s'agit donc d'une mission de six mois pour du bénévolat rémunéré. Un jeune pourrait par exemple travailler dans une maison de repos et découvrir ainsi la profession d'aide-soignant et peut-être se rendre compte que c'est ce qu'il souhaite faire plus tard. C'est une belle occasion d'en apprendre davantage sur certains secteurs d'activité.»

Le projet sera affiné dans les prochaines semaines, mais Anne-Michèle Pierard (MR), échevine de la Jeunesse, a dévoilé quelques éléments supplémentaires. «Des fiches missions seront confectionnées. On a retenu plusieurs possibilités: l'environnement, probablement le complexe sportif, avec la possibilité d'accompagner la gestionnaire d'infrastructures sportives, l'enseignement, avec peut-être le rôle d'éducateur ou éducatrice pour les écoles, et un appui au niveau de la cohésion sociale.»

Le programme devrait commencer au mois de septembre. «Nous allons rencontrer une responsable et les missions devraient débuter après les vacances, à raison de quatre jours par semaine (+ un jour de formation). Le but est aussi de développer des partenariats.» Les associations actives à Villers-la-Ville peuvent se faire connaître afin de proposer d'autres missions aux jeunes participants. L'ASBL Abbaye de Villers a déjà manifesté son intérêt pour le projet.

L'opposition a voté l'adhésion à la charte, en saluant l'initiative. Nadia El Abassi (Écolo) a juste interpellé la majorité pour demander si un suivi allait bien être assuré. «Un assistant social fera à chaque fois le lien entre le bénévole et les autorités, il assurera un rôle de coach. C'est vrai qu'il est important d'avoir une personne de référence qui accompagne», a répondu Delphine Haulotte.

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