Tubize : 8 mois de prison avec sursis pour avoir enfoncé ses ongles dans le bras de la caissière
Après un vol à l’étalage chez Trafic, une Tubizienne a tenté d’échapper à la caissière qui voulait ouvrir son sac. Un vol avec violences, donc…
Publié le 21-05-2023 à 21h50 - Mis à jour le 21-05-2023 à 21h51
:focal(544.5x417:554.5x407)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/UOTQKXL4SZCQRE22MHR2GXHRN4.jpg)
Le 5 avril 2022, le personnel du magasin Trafic de Tubize juge quelque peu suspect le comportement d’une quinquagénaire qui flâne dans les rayons et qui porte deux sacs. Lors de son passage à la caisse, cette dame pose sur le tapis quelques achats qu’elle sort du premier sac, mais refuse d’ouvrir le second. La caissière insiste, mais la cliente lui tient tête. L’employée prend alors une des poignées du sac en question pour le tirer vers elle, la suspecte tirant de son côté pour le récupérer. Constatant que la caissière ne lâche pas prise, la quinquagénaire la saisit à l’avant-bras, et enfonce ses ongles dans la chair… Sur ce, la dame quitte le magasin et s’enfuit à bord d’une auto dont une cliente relève la plaque d’immatriculation. La suspecte sera ainsi rapidement identifiée.
Le sac qu’elle refusait d’ouvrir sera récupéré. Les enquêteurs y trouveront des chaussettes, neuf foulards, un lisseur et d’autres petits articles provenant effectivement du magasin, et que la Tubizienne ne comptait pas payer.
Celle-ci ayant déjà eu des soucis avec la justice pour des vols dans des magasins, elle s’est retrouvée sur le banc des prévenus du tribunal correctionnel. Où elle a exprimé des regrets et n’a pas nié les faits. "Madame a honte aujourd’hui, mais on a toujours honte quand on se fait attraper", avait fait remarquer le ministère public, en demandant une peine de 8 mois.
"Le contexte est particulier, avait plaidé l’avocat de la défense. Ma cliente était allée sur place avec un cousin, qui vit à l’étranger et avait besoin de petites choses pour sa famille. Il était resté dans la voiture, et Madame n’a pas osé lui dire qu’elle non plus n’avait pas assez d’argent pour acheter quelques paires de chaussettes…"
Dans son jugement, le tribunal, qui souligne notamment les antécédents de la prévenue, condamne celle-ci à 8 mois de prison avec sursis et à une amende ferme de 240 €.