Tubize : le skatepark sera « magnifique, si le chantier aboutit… »
Les élus perdent patience face à la lenteur du chantier du skatepark. Conditions météorologiques, manque de bras, l’association qui s’en occupe avance plusieurs excuses.
Publié le 17-01-2023 à 17h06
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Un skatepark interminable ! À la fin de pratiquement chaque séance du conseil communal de Tubize, Annie Meynen (RC, opposition) interpelle l’échevin des Sports, Walter Baseggio, sur l’état d’avancement du skatepark, que l’on aménage sous le pont de l’A8, entre Saintes et Rebecq. Cette infrastructure réalisée par des bénévoles devrait attirer beaucoup de monde, vu la qualité du site. Sauf que les délais ne cessent de s’allonger.
"Une réunion s’est déroulée le 7 janvier, pouvez-vous me donner votre ressenti ? a demandé Annie Meynen lors du dernier conseil. Quels sont les délais pour la finalisation des travaux ? Ce lieu est dangereux. Une barrière a bien été placée mais le site est tellement grand que les entrées sont nombreuses."
Walter Baseggio a donc fait le point sur sa dernière entrevue avec les membres de l’association qui réunit ces bénévoles: "Ils manquent de bras, et il y a eu quelques imprévus. Lorsqu’ils ont voulu réaliser la première phase du bétonnage, à la mi-décembre, les températures étaient négatives et ça n’a pas pu se faire. Il ne faut pas oublier que ce chantier est géré par des bénévoles, il est donc normal que cela prenne plus de temps. Je leur ai proposé de trouver deux ou trois personnes pour le bétonnage…"
« S’ils s’engagent, ils doivent s’assurer d’avoir de la main-d’œuvre »
Difficile en effet d’être aussi exigeant qu’avec un entrepreneur privé. "J’étais présente à la réunion et j’ai trouvé nonchalante, presque je-m’en-foutiste, la personne qui parlait au nom de l’association, a répliqué en substance Annie Meynen. S’il y a un problème, ce n’est pas de sa faute. Si le site est dangereux, la Commune n’a qu’à clôturer. Les travaux n’avancent pas, c’est à cause du manque de bénévoles. S’ils s’engagent, ils doivent s’assurer d’avoir de la main-d’œuvre. Si un jour ce skatepark est finalisé, il sera magnifique. Mais en attendant, du matériel traîne là, sans être rangé. Ils pourraient faire un effort…" Annie Meynen a ajouté que durant cette réunion, elle a évoqué l’idée de faire appel à des gens de l’extérieur. Pas nécessaire, a répondu le bénévole en question.
"Cela devient une vraie saga, on en est bien conscient", a commenté le bourgmestre, Michel Januth, légèrement excédé par la lenteur de ce chantier.