VIDÉO | «The Voice» France: Yannick Schlesser, sixième Belge embarqué pour les «battles»
Le Tubizien Yannick Schlesser a convaincu samedi soir dans «The Voice» France. Il rejoint l’équipe de Florent Pagny.
Publié le 07-03-2021 à 07h28
Ils sont deux, Florent Pagny et Marc Lavoine, à avoir retourné leur fauteuil, séduit par la juste et intense interprétation de Yannick Schlesser sur La boxeuse amoureuse d'Arthur H, chanson qui évoque les violences faites aux femmes. «Cette chanson ne fait pas du tout partie de mon répertoire habituel mais le texte m'a fortement touché, explique le Tubizien de 24 ans. Je l'ai entendu quelques mois avant les auditions de «The Voice» France», explique le Tubizien de 24 ans.
Un challenge qui était assez casse-gueule surtout face à des coachs au dos tourné… «Oui c’était un challenge car ce n’est pas une chanson facile. Mon but était de raconter cette histoire le mieux possible, de me concentrer uniquement sur les mots que je racontais. Et je suis d’autant plus fier d’avoir réussi à les toucher juste par ma voix même si ce n’était pas ma version la plus maîtrisée…»
Florent Pagny, sur un coup de cœur
«C’était une interprétation cohérente du début à la fin», lui a lancé Marc Lavoine après avoir poussé sur le buzzer tout comme Florent Pagny qui lui a apprécié «le son de sa voix et la capacité à pouvoir faire plein de choses différentes avec lui.» Le Tubizien a finalement choisi de rejoindre l’équipe de Florent Pagny. «j’avais déjà mon idée avant l’émission et Florent Pagny n’était pas mon premier choix, je me serais plutôt penché sur Marc Lavoine pour l’interprétation mais sur le moment, les mots de Florent m’ont plus convaincu.»
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C’est par l’intermédiaire de l’école où Yannick étudie à Paris depuis un an (NDLR: AICOM, l’Académie Internationale de Comédie Musicale) que Yannick Schlesser, 24 ans, en est venu à participer à l’émission. «Au départ, je n’ai jamais vraiment pensé à faire The Voice, je ne me sentais pas vraiment calibré pour ce style d’émission, je me voyais plus comme un comédien-chanteur. Mais via mon école à Paris, un casteur du milieu artistique m’a suggéré de participer. Je me suis dit que ce serait formateur et que ce serait une belle expérience», poursuit-il.
Parmi mes amis éloignés, peu de gens savent que j’ai arrêté mes études pour étudier la musique à Paris. Faire The Voice, ça a été un peu comme un coming out artistique.
Un trac «énorme»
Même s’il est habitué à la scène, Yannick Schlesser avoue avoir eu du mal à gérer son stress ce jour-là. «Je n’avais jamais été dans un état de tension comme celui-là. Je ne sais pas expliquer en quoi, avoue-t-il. Je pense que la longue attente, toute la journée, y était pour quelque chose même si la production a essayé de nous mettre dans les meilleures conditions. Le fait de ne pas avoir d’accompagnant du tout, Covid oblige, a joué aussi. Certes, on rencontre d’autres candidats mais ce n’est pas la même chose que d’être avec sa famille ou ses amis avec qui on peut évacuer le stress.»
Yannick Schlesser rejoint le Verviétois Nicolas, le Bruxellois Youssef, la Flamande Mentissa ainsi que les jeunes Alyah et Camelione. Au total, six Belges seront donc à suivre lors des «battles» de The Voice France.