Aubry De Koster: «J’entends parler de Tubize depuis des mois»
Aubry De Koster, le nouveau manager du club sang et or, possède un profil atypique. Il passe de la P3 namuroise… à la D1 Amateurs.
Publié le 10-03-2020 à 07h00
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Le nom d’Aubry De Koster est relativement inconnu dans le monde du football brabançon wallon. Normal, le nouveau manager de l’AFC Tubize intègre pour la première fois un club de la jeune province.
Il a sponsorisé jusqu'à la semaine passée le club de Sauvenière en P3 namuroise, avant de mettre fin à l'aventure pour sauter dans le navire tubizien. «J'entends parler des problèmes à Tubize depuis des mois via plusieurs personnes, dont Raymond Langendries, pour qui j'ai beaucoup d'estime. Le conseil d'administration de l'ASBL AFC Tubize m'a présenté la situation et m'a demandé de réorganiser la structure du club pour qu'il retrouve un niveau plus important. C'est le point de départ», avance-t-il.
L'homme de 31 ans se dit passionné de football, sans l'avoir pratiqué. «J'ai bien joué à l'école, comme tout le monde dans la cour de récré.»
Mais c'est surtout dans le monde entrepreneurial qu'il est actif, en tant qu'investisseur et coach de start-up, notamment Barefoot&Co. «Je connais aussi un peu le monde du football, pour avoir géré la fortune de certains grands joueurs, pendant plusieurs années. Mais je n'étais pas agent», précise-t-il.
Vu qu'il s'agit pour lui d'une première dans un club d'un tel niveau, il n'a pas pris la décision de s'engager à la légère. «J'ai suivi l'équipe, en assistant notamment au premier match de la saison (contre Winkel). Puis j'ai assisté à toutes les rencontres depuis l'arrivée du nouvel entraîneur. Je trouve d'ailleurs que c'est le jour et la nuit, au niveau des prestations. Laurent Demol est un formateur hors pair. Je suis très satisfait du staff et de l'encadrement général.»
Depuis une semaine, Aubry De Koster rencontre toutes les personnes qui gravitent autour du club. Enfin, pas vraiment.
«Cela fait plusieurs mois que je discute avec les personnes clés, qui ne sont ni Josselin (Croisé), ni Abdelkarim (Ali). Pendant de longues années, elles ont été mises hors-jeu, pour des raisons que je ne comprends pas. Car si un club si bas (lorsqu'il était dans les séries provinciales) a pu monter si haut (jusqu'en D1), c'est qu'il y avait des compétences. On compte désormais sur ces personnes», conclut l'habitant de Dilbeek.