Tubize a encore du chemin à faire
Étienne Mukanya (ex-RWDM) ne se focalise pas sur la défaite contre Thes mais sur les dix finales qu’il reste à disputer pour se maintenir.
Publié le 04-02-2020 à 06h42
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Après avoir perdu deux points à onze contre dix face à Boom, Tubize peut avoir le sentiment d'avoir de nouveau laissé passer une chance contre Thes au vu de ses quelques grosses occasions. «Le sentiment est partagé car il y avait la place pour le faire», confirme le milieu de terrain, Étienne Mukanya, qui a fêté sa seconde titularisation avec son nouveau club, samedi. «Mais, on a pris ces deux goals qui ne viennent même pas de phases construites et il y a de quoi être dégoûté.»
Notre interlocuteur a surtout dû travailler défensivement. «À la base, je suis pourtant un joueur à vocation très offensive qui aime s'exprimer avec le ballon. Ici, J'ai été plus forcé à défendre et, à partir de là, il est plus difficile de repartir vers l'avant.»
Le joueur bruxellois découvre le stade Leburton. «Les installations sont énormes, c'est un bon cadre pour bosser. Sur le plan financier, ce n'est pas le même budget qu'au RWDM, mais je privilégie l'aspect sportif dans un premier temps.»
À vingt-cinq ans, il a déjà pas mal voyagé. «J'ai fait mes débuts à la RUSA Schaerbeek puis j'ai gravi les échelons des U14 jusqu'en équipe réserve. Après, j'ai joué en réserve à l'Union SG où j'ai intégré l'équipe première lors de ma troisième année. Mais quand Marc Grosjean est arrivé, ma situation s'est compliquée. Après, j'ai connu des aventures à l'étranger: en Bulgarie et en Lituanie.»
Il a ensuite rejoint les rangs du RWDM. «J'ai effectué quelques entrées au jeu, puis ma situation s'est à nouveau compliquée en raison de blessures, d'un changement de coaches et de pas mal de mouvements dans le noyau.»
Malgré la situation compliquée de Tubize au classement, «je reste optimiste, même s'il y a encore du chemin à faire. Quand je suis arrivé au club, on m'avait prévenu qu'il y avait quatorze finales à disputer. Quatre sont déjà parties, mais le bilan de 4/12 depuis la reprise n'est pas si mauvais. Ne faisons pas de focus sur ce dernier match mais focalisons-nous plutôt sur ceux à venir car il en reste dix pour nous sauver.»