Un vrai 9 au parcours atypique
Jonathan Nanizayamo a disputé ses premières minutes avec Tubize contre l’Olympic (1-2). En manque de rythme, il a néanmoins montré qu’il avait un profil intéressant pour l’équipe.
Publié le 08-10-2019 à 07h42
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Si les Sang et Or de Sylvain De Weerdt ne manquaient pas de technique, il n'y avait pas encore de véritable point d'ancrage en attaque. Ce rôle est désormais assuré par Jonathan Nanizayamo, un attaquant franco-congolais de 27 ans au parcours atypique. «J'ai été formé au Stade Rennais. Ensuite, je suis passé par Nantes, l'équipe B de la Real Sociedad, la Bulgarie, Tours, Lens, le Paris FC et même la Corée du Sud, explique-t-il. J'ai connu Sylvain (De Weerdt) à la Real. Quand j'ai su qu'il était à Tubize, je l'ai contacté et il m'a proposé de venir. J'ai accepté ce projet, parce que je pense qu'il peut me permettre de rebondir. Si cela me réussit, j'espère grimper les échelons dans les divisions belges.»
Sans club depuis son départ de Quevilly (National, D3 française), Nanizayamo a rejoint Tubize la semaine dernière et a donc disputé ses premières minutes contre l'Olympic, samedi. Avec un évident manque de rythme. «Je me suis procuré trois ou quatre occasions mais après deux mois sans jouer, sur un terrain gras, c'était difficile. Ce n'est pas la prestation que je souhaitais. Mais je vais travailler dur pour revenir à mon niveau et rattraper le temps perdu.»
«Créer une complicité»
Dans le contenu, malgré la défaite, Tubize a rassuré face aux Dogues. Nanizayamo a maintenant quelques jours pour parfaire son intégration dans l'équipe avant le déplacement au Patro Eisden, samedi (20 h). «Je suis un vrai 9. Je sais jouer dos au jeu mais aussi dans la profondeur, explique-t-il. Je peux marquer mais si une déviation permet à mon coéquipier de marquer le but décisif, je le fais sans broncher. À moi de m'adapter à mes coéquipiers, et à eux de s'adapter à moi. J'espère que l'on parviendra à créer une bonne complicité sur le terrain.»
Son expérience sera en tout cas utile à cette jeune équipe tubizienne. «La D1 amateurs ressemble à ce que j'ai connu au niveau National, en France. Avec beaucoup de duels, du jeu long et rapide. C'est un style que je connais bien, donc je n'ai pas été surpris pour ma première.»