«Pas d’autre issue que la victoire»
Ce vendredi soir, l’AFC Tubize se rend à l’Union Saint-Gilloise. Une confrontation cruciale entre l’avant-dernier et la lanterne rouge.
Publié le 06-04-2018 à 06h00
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/53FSFKSZLFABLFVEWZQ7SK2YKE.jpg)
TUBIZE : Defourny, De Jonghe, Nirisarike, Touré, Kané, Carlier, Dudouit, Weymans, Ba, Naah, Garlito, Köse, Babic, Schuster, Lee, Zenke, Achahbar, Stevance, Sawaneh, Vidémont, Traoré.
Observations: Christian Bracconi pourra toujours compter sur Naah, pas encore suspendu. Laurent et Rausin sont toujours indisponibles, alors que Vidémont est incertain.
«Cela va se jouer entre nous deux. L'équipe la plus fraîche, psychologiquement et physiquement, s'en sortira, affirme Christian Bracconi, l'entraîneur tubizien. Et c'est justement ce que j'ai aimé cette semaine. Je me dis qu'avec cet état d'esprit, on aura des chances de faire le match qu'il faut.»
Les Sang et Or rencontrent l’Union Saint-Gilloise à deux reprises en sept jours. La manche aller, c’est pour ce soir, au Stade Roi Baudouin.
Les Brabançons wallons n'ont plus droit à l'erreur, puis qu'ils totalisent trois points de moins que leur opposant. Mais en cas d'égalité de points à l'issue des quatre dernières rencontres, les Tubiziens feraient la bascule en D1 Amateurs, vu leur moins bon classement en phase classique. «Il n'y a pas d'autre chemin que celui de la victoire. Même un partage ne serait pas suffisant», estime le technicien corse.
Avec ses joueurs, il ne s'est pas trop attardé sur la défaite du week-end passé face à Westerlo. «On a évité de trop en parler. On a vite évacué ce match, parce que tout le monde était conscient de ce qui n'avait pas été et de ce qu'il fallait faire. La situation est déjà assez difficile pour ne pas en rajouter et stresser mes joueurs.»
En panne offensivement, les Tubiziens sont toujours à la recherche d'un déclic. «Je n'ai pas senti mon groupe abattu. Il était plutôt révolté. Mes joueurs n'ont pas été atteints par la défaite face à Westerlo, ils se sont vite concentrés sur l'essentiel.»
Pourtant, la performance n'avait pas été bonne. «Pour ce soir, il y aura des changements, annonce l'entraîneur. Le dernier match nous a fait réfléchir. Depuis que je suis là, c'est le premier match où on n'a pas réalisé ce qu'on voulait. Durant la semaine, nous avons donc retravaillé nos fondamentaux, parce qu'on s'en était éloigné. Maintenant, mon objectif est de déstresser aussi mes joueurs. Pour qu'ils aient envie de jouer, qu'ils prennent du plaisir.»
Deux finales et la licence
Josselin Croisé, le Manager tubizien, estime que tout est fait au club pour que les joueurs soient mis dans de bonnes conditions. « Tout le monde fait le nécessaire, ils ne manquent de rien. On ne peut pas nous reprocher grand-chose, si ce n'est le choix des joueurs. Mais c'est à la fin du bal qu'on payera les musiciens. » Les dirigeants brabançons wallons se retrouvent cette saison dans la même situation que l'exercice précédent. « Je pense qu'on devrait faire mieux, être plus haut, mais nous sommes le plus petit budget. La pression ? On l'a depuis un moment déjà. » En plus de préparer cette double confrontation face à l'Union, ils se sont aussi occupés du dossier de la licence. « Nous sommes passés mercredi devant la commission et tout s'est bien passé. Nous payons nos joueurs et nous avons prouvé notre continuité. Donc nous sommes confiants. Nous attendons juste la réponse, le 11 avril », conclut Josselin Croisé.