Infrabel: «Les arguments avancés sont faux!»
Du côté d’Infrabel, on déplore cette situation de blocage et on espère qu’une solution pourra rapidement être trouvée.
Publié le 14-03-2018 à 06h00
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Clairement mise en cause par les autorités communales de Tubize, la société s'explique sur cette situation compliquée. «Dire que l'on coupe le village en deux, c'est faux, explique Arnaud Reymann, le porte-parole d'Infrabel. D'un côté, on retrouverait quatre ou cinq maisons et tout le reste des habitations de l'autre. Ensuite, l'argument qui dit qu'on décide tout de manière unilatérale ne tient pas la route non plus puisqu'une étude de mobilité a été réalisée par un organisme agréé et totalement indépendant de nous. C'est d'ailleurs cette étude de mobilité qui recommande les solutions qui sont proposées.»
Selon le porte-parole d'Infrabel, si les gens respectaient le code de la route, cette discussion n'aurait même pas lieu d'être. «C'est un problème de sécurité routière et pas ferroviaire. Les gens ne respectent pas les passages à niveau et si on regarde les statistiques, les morts sur les routes diminuent mais du côté des passages à niveau, cela stagne. En fait, nous n'avons pas d'autres choix que de les fermer car certaines personnes ne les respectent pas.»
Quant au blocage avec les autorités communales du Tubize, il ne devrait pas exister. «Dans l'absolu, on pourrait supprimer les passages à niveau et ne rien faire à la place mais ce n'est pas notre intention. Je pense que ce bras de fer avec le bourgmestre n'a pas lieu d'être car au final, c'est lui qui essaye d'imposer sa vision en refusant systématiquement les demandes de permis alors que de notre côté, nous proposons des solutions viables pour la sécurité de tous», conclut Arnaud Reymann.