Dudouit: «Avec Demba, on n’était pas tous dans le projet»
Emeric Dudouit, c’est la trêve. Votre avis de joueur sur le bilan de votre équipe? Négatif, on l’imagine…
Publié le 19-12-2017 à 06h00
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Oui, complètement. Il ne faut pas se mentir. Même si on voit les chiffres depuis que le nouveau T1 est là, c’est trois nuls, une victoire. On doit se baser sur ça.
Où le bât a-t-il blessé?
C’est compliqué parce qu’on a du mal à trouver de la stabilité. Cela fait un an et demi que je suis là et il y a eu pas mal de changements de coaches (NDLR: quatre en 18 mois – Goudet, Brouard, Demba et maintenant Bracconi). Ici, monsieur Demba a tenté d’imposer un style et tout le monde n’était pas forcément dans le projet. Du coup, les matches qu’on aurait dû gagner, on les a perdus sur des détails. Mais maintenant il y a un nouveau T1, un discours auquel tout le monde adhère et un système qui correspond mieux à nos qualités. Mais au final, ça laisse des regrets car les derniers bons résultats là, on les a pris avec le même groupe.
Il vous reste neuf matches avant la fin de la phase classique. Quelles sont vos attentes?
L’an dernier, Lommel a été largué toute la saison mais était quand même passé à deux doigts de se sauver. Nous, on ne lâchera rien. Les play-off 2? Tant qu’ils sont mathématiquement jouables, on y croira mais on sait que pour le moment ce sont les play-down. Là, avec les points divisés par deux, on ne sera pas loin des concurrents voire même devant certains. On est plein d’espoir…
Sans oublier la seconde tranche?
Oui, si on gagne notre match de retard face au Beerschot on reviendra dans le coup (NDLR: à trois points du Lierse). C’est une possibilité, d’autant qu’on sait que chaque équipe est prenable.
Un mercato, c’est une nécessité?
Si on pouvait avoir un renfort par ligne, on sera toujours preneur car ça tire tout le monde vers le haut !