Et si Tubize menait au score cette fois?
Forts de trois matches sans défaite, les Sang et Or reçoivent le leader de la compétition, le Beerschot. Avec le sentiment que la victoire n’est plus très loin. Tubize - Beerschot : Dimanche, 16h
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Publié le 09-12-2017 à 06h00
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Cela fait trois semaines que Tubize ne perd plus. Mais aussi trois semaines qu'il ne gagne plus. Une situation qui, si elle tend à prouver que l'équipe est dans le bon, n'enchante pas Christian Bracconi, son entraîneur. «Le bilan chiffré reste insuffisant compte tenu de notre situation, je ne m'en satisfais pas, assène-t-il. C'est pourquoi on doit bosser plus dur pour transformer ces résultats nuls en victoires.»
Puis, une constante accompagne le déroulé des trois dernières rencontres: l'AFC est, à chaque fois, mené au score. «Du coup, on doit systématiquement courir derrière notre adversaire. Alors c'est bien parce qu'à chaque fois, jusqu'à présent, on réussit à revenir. Mais j'aimerais vraiment voir ce que ça donnerait en menant au score car ça permettrait d'obliger l'adversaire à sortir et on pourrait alors en profiter en contre.»
Sera-ce pour dimanche et la réception du Beerschot? Notre interlocuteur y aspire, évidemment. «Mais sur base de ce que j'ai observé d'elle, cette équipe anversoise est la meilleure du championnat, estime-t-il. Ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'elle est en tête et qu'elle a gagné la première tranche. On voit que c'est une formation où il y a une vraie continuité, des automatismes, de la cohérence,… Elle encaisse peu aussi. C'est clairement la plus intéressante au niveau de la qualité du jeu. Sans compter qu'elle est, aussi, très soutenue par son public. C'est important pour gérer des moments clés d'un match.»
Christian Bracconi espère que ses Sang et Or auront aussi leur lot de soutien venant des tribunes. «Mais on sait que pour que ça soit le cas, ça doit venir de nous, des joueurs. Si les supporters voient de l'engagement, de la générosité, on va enclencher quelque chose chez eux.»
Pour ça, il faut donc des mecs concernés. «Et c'est le cas. Mes garçons sont impliqués, chaque jour, ils posent des questions, ils sont joyeux dans leur manière de bosser. J'en suis convaincu: on se rapproche de quelque chose de bien. Donc ça serait agréable que la récompense arrive. Et vite. On en a besoin!»