«On n’avait pas le droit de faire ça»
Préparateur physique, William Salvadori a livré son analyse sur le nouveau non-match de Tubize, vendredi, face au Lierse. Et celle-ci est pleine d’interrogations, forcément…
Publié le 24-10-2016 à 06h00
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À défaut de le faire pour répondre à nos questions, Régis Brouard avait pris quelques petites minutes pour les obligations du micro de Proximus TV, vendredi, à l'issue du match perdu par les siens contre le Lierse. Courte mais cinglante, son analyse ne portait pas sur les erreurs éventuelles de l'arbitre – «parce que ce sont eux les chefs, eux qui décident et que je n'ai rien à dire là-dessus». Mais bien sur les manquements criants de son équipe. Morceaux choisis: «Le comportement de l'équipe m'a dérangé. On encaisse de nouveau ce premier but en début de match et cette récurrence démontre un état d'esprit défaillant. On jouait le Lierse, le leader. Rien que ça, cela aurait dû suffire aux joueurs pour être dans le coup. Visiblement, ça ne leur suffit pas. Je ne me retrouve pas dans ce que mon équipe me montre. Je vais poser les vraies questions cette semaine et je veux de vraies réponses…»
Préparateur physique et adjoint de Brouard, William Salvadori (qui s'est montré plus bavard) abonde dans le même sens que son collègue. «À domicile, contre des mecs qui nous avaient giflés à l'aller, on n'avait pas le droit de faire ça, déplore-t-il. Ce n'est pas du tout dans notre philosophie. Le staff travaille quasiment 24h/24 en amont des matches pour mettre les garçons dans les meilleures conditions avec de la vidéo, de la communication, etc. Ce serait bien qu'ils en prennent conscience. Après, je pense qu'ils ne sont pas bêtes. Ils savent que ce n'était pas beau ce qu'ils ont proposé et ils ont intérêt à mettre les bouchées doubles pour nous montrer autre chose, rapidement…»
Car sur ce match-ci, notre interlocuteur a le sentiment que son équipe n'a jamais eu la flamme pour espérer. «Tubize est imprévisible. Quand on revient à 1-2, on peut très bien gagner 4-2 derrière, comme on peut tout aussi bien perdre 1-5. Mais là, pendant nonante minutes, on n'a pas senti cet élément déclencheur dans notre jeu. On n'a pas senti qu'on était en mesure de montrer notre vrai visage.»
Et de conclure par une note d'espoir. «On ne peut pas baisser les bras. Ce n'est pas dans les habitudes de la maison. On va bosser, chercher les solutions ensemble, parce qu'on est tous là pour la même cause. Et on trouvera…»