Betsch, un revenant qui savoure le moment
Blessé au genou depuis le 22 août, Yohan Betsch est de retour. Son coach, Colbert Marlot, le reprend dans le groupe pour la première fois ce week-end.
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Publié le 19-03-2016 à 05h00
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Il avait laissé une superbe impression lors de ses deux premiers matches avec Tubize. C’était contre Geel et le White Star. Avec deux succès à l’époque.
Mais depuis, on n’a plus eu l’occasion de voir Yohan Betsch. La faute à cette fameuse rupture du ligament croisé antérieur du genou droit encourue à Deinze, en Coupe, le 22 août.
Sept mois presque jour pour jour plus tard, le médian français transféré de Clermont l'été dernier, sera de nouveau sur la feuille, ce dimanche, à Coxyde. «C'est le bout du tunnel, comme on dit, sourit le gaillard de 29 ans. C'est un grand plaisir, évidemment, que le coach me reprenne. Cela signifie qu'il me fait confiance et sait que je peux répondre présent.»
Il n'empêche, notre interlocuteur a bien galéré pour revenir. Mais il avait d'emblée mis toutes les chances de son côté pour y parvenir au mieux. «J'ai fait ma rééducation au centre de Clairefontaine (NDLR: le centre national de la fédération française), précise-t-il. C'est vraiment ce qui se fait de mieux car les équipes médicales là-bas sont à la pointe de la technologie, le matériel est de haute qualité et les suivis sont individualisés.»
Preuve que tout s'est déroulé comme prévu, Yohan Betsch n'a ressenti aucune douleur lors des deux matches de réserve qu'il vient d'enchaîner. «Je savais à quoi m'attendre étant donné que j'avais déjà eu une blessure similaire au genou gauche, il y a cinq ans (NDLR: il jouait alors à Strasbourg). Ici, je n'ai eu aucune complication. Je suis vraiment content. Mais je dois remercier le club tout entier. Que ce soit des bureaux aux vestiaires, je me suis senti énormément soutenu. Cette confiance, cette affection, c'était important. Cela m'a permis de mieux vivre les choses et de continuer à me sentir impliqué dans la vie de l'équipe malgré ma blessure.»
Du temps de jeu à Coxyde?
Retapé désormais, le longiligne Sang et Or se veut prudent, toutefois. «Physiquement, je suis à 100%. Ce n'est pas un problème. Là, il me manque juste encore un peu le déclic pour aller dans les duels. Mais cela viendra avec les premières minutes de jeu.»
Dès ce dimanche à Coxyde? Peut-être. Mais l'intéressé, qui débutera sur le banc, ne tire pas de plan sur la comète. Il savoure avant tout le moment présent. «Je suis de retour à un bon moment, celui du sprint final, ajoute-t-il encore. C'est intéressant.»
Ceci d'autant plus que Tubize peut encore croire un peu au titre malgré ses quatre points de retard sur l'Antwerp, leader. À condition de gagner ce week-end. «Ce sera un match âpre, comme tous les autres,» prévient Yohan Betsch déjà tourné, dans un coin de sa tête, vers la saison 2016-17 qu'il espère plus chanceuse et réussie. D'un point de vue personnel, évidemment…