Lefaix : « S’arracher, pour ne rien regretter »
À deux points de l’Antwerp, Tubize peut encore croire au titre.Mais côté joueurs, pas question de pression. Juste l’envie de tout donner. Là, advienne que pourra.
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Publié le 08-03-2016 à 05h00
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Kevin Lefaix n’a pas failli à sa réputation en claquant un pion de renard des surfaces, à Deinze, samedi. Servi par Ulens, le Français de 34 ans a eu le geste parfait pour conclure. Signature d’un vrai buteur.
Comble de bonheur, ce goal a rapporté gros car si Shengelia a fait 0-2 à la 93e , c'est plus anecdotique qu'autre chose et Tubize a longtemps dû piocher pour garder sa maigre avance. D'ailleurs, comme le soulignait Colbert Marlot, le coach, après la partie, la satisfaction est grande d'avoir retrouvé des valeurs collectives pour aller chercher cette victoire. Kevin Lefaix abonde en ce sens: «cette euphorie qui nous habitait au coup de sifflet final n'est pas d'abord liée au fait que nos concurrents directs (NDLR: Antwerp, White Star) ont perdu des plumes, révèle-t-il. On était avant tout content parce qu'on s'est arraché pour prendre ces trois points. Notre fierté elle vient avant tout de cette victoire. Sincèrement.»
Il n'empêche, le fait d'être revenu à deux unités seulement du leader anversois n'est pas passé inaperçu dans le vestiaire tubizien. Où les joueurs peuvent et doivent y croire. Même s'ils n'ont pas (encore?) leur sort entre les mains. «On reste dans nos objectifs de départ (NDLR: le Top 8), assène notre interlocuteur, bien conscient que ce discours est devenu banal voire agaçant. Derrière, si on peut profiter d'un faux pas ou l'autre, tant mieux. Mais l'important reste de se concentrer sur les matches, les uns après les autres. Là, on va prendre Heist, qui vient de battre le White Star. On est prévenu qu'une équipe du bas peut surprendre une du haut. C'est bien.»
S'ils ne faillissent pas à leur tâche, les Sang et Or pourraient alors encore profiter d'éventuelles contre-performances de leurs adversaires. «J'ai souvent pu constater, dans ma carrière, que seul le travail paie, souffle encore Kevin Lefaix. À partir de là, si on bosse tous à 200% en regardant dans le même sens, les résultats viendront d'eux-mêmes. Et après, c'est la réussite qu'aura telle ou telle équipe qui dictera la différence. Mais quoi qu'il en soit, on se doit de tout donner, de s'arracher et de sortir de chaque match en étant mort fatigués. C'est le seul moyen de ne rien regretter à la fin…»