Grosperrin revit après une grosse galère
Blessé depuis début septembre, le défenseur français vient de monter au jeu deux fois. Il espère débuter contre Geel, ce soir.
Publié le 04-12-2015 à 14h09
:focal(545x371.5:555x361.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/SGMP3WG3ZJATTPLWQY4JDCRZH4.jpg)
Entre sa blessure, encourue, le 5 septembre et son retour contre Eisden, ce 21 novembre, deux mois et demi se sont écoulés. Un laps de temps énorme pour un joueur de foot. « Heureusement, mes coéquipiers ont fait du bon boulot, avec d'excellents résultats, donc ça aide à accepter», sourit Yoann Grosperrin.
Il n'empêche, l'intéressé a galéré voire douté. «Le plus dur en fait, c'est qu'on ne savait pas ce que j'avais, explique le défenseur gauche de l'AFC Tubize. Au départ, on pensait que c'était un problème musculaire au mollet et on a soigné ça comme tel. Mais la douleur est revenue. J'avais des contractures et des décharges. »
Quelques examens plus loin, et semaines aussi, le staff médical tubizien a finalement constaté que le problème venait du dos. «J'ai eu une hernie discale, qui compressait un nerf , précise notre interlocuteur qui n'avait jamais connu pareille mésaventure dans sa carrière. C'était une période difficile parce que ne sachant pas vraiment l'origine de la blessure, au départ, je ne pouvais pas vraiment me fixer d'objectifs. Mais il faut relativiser: il y a des choses nettement plus graves dans la vie… Je ne me plains pas.»
D'autant que là, c'est du passé et Yoann Grosperrin a déjà retâté du terrain. Dix minutes contre Eisden, pour remplacer Fabre en défense centrale, et trente-trois minutes à Dessel, au back droit, en substitution de Deher, blessé. «Avec les absences qu'il y a actuellement dans le noyau, j'ai repris un peu plus vite que prévu. Mais je ne me plains pas. Au contraire. Me réentraîner, transpirer, toucher la balle et regoûter à la compétition, ça fait plaisir, vraiment.»
À la question de savoir s'il se sent apte à débuter ce soir, à Geel, le Français – présent à l'AFC pour la deuxième saison de suite – répond sans hésiter. Et par l'affirmative bien sûr: «si le coach m'aligne dès le départ, il n'y a pas de problème. Je suis prêt!»
Quant au match en lui-même, il s'annonce délicat pour les Sang et Or. «Parce qu'aller là-bas n'est jamais facile, lance encore le joueur de 27 ans. Puis parce qu'on a quelques soucis d'effectif et que, ces derniers temps, je trouve qu'on met moins d'intensité dans les duels et l'engagement qu'en début de saison. On est un peu moins maîtres à ce niveau sur les derniers matches. On doit absolument retrouver ça si on veut gagner ce match!»
Vestiaires
Fabre et Beunardeau de retour
Camargo rentre du Brésil ce week-end, a priori, après le décès de sa grand-mère. Il n'entre donc pas en ligne de compte pour le déplacement à Geel. À l'inverse, Beunardeau est rétabli de sa commotion et reprendra sa place entre les bois, ce soir. De même que Fabre, qui ressent encore une petite gêne au tendon d'Achille, mais qui sera malgré tout opérationnel. Deher, touché au genou à Dessel, est aussi disponible.
Le groupe : Beunardeau, Figys, Deher, Grosperrin, Q. Laurent, Fabre, Dijoux, Ba, Liard, Garcia, M. Laurent, Shengelia, Keïta, Fennouche, Diallo, Garlito.
Tubize aime aller à Geel
Force est de constater que le déplacement à Geel réussit bien à Tubize. Les deux saisons précédentes, les Sang et Or s'y sont, en effet, imposés deux fois. 1-2 en 2013 et 0-1 en 2014. Jamais deux sans trois ?