Tubize a pris une grosse claque

Manque d’engagement, aucune occasion en nonante minutes et quatre buts encaissés (4-0). Tubize n’a rien montré, samedi soir, à Mons.

Vincent Di Stefano, comment expliquez-vous le naufrage de votre équipe?

On a pris une grosse claque. On avait pourtant mis un plan de jeu au point, mais tout est parti en l’air après cinq minutes de jeu lorsqu’on a encaissé le premier but.

Puis, on prend rapidement le deuxième. On avait beaucoup de mal à sortir, on perdait trop vite le ballon et on ne s’est pas créé de possibilités de but. C’était un non-match de notre part et il s’agit d’un gros coup d’arrêt.

Tubize restait pourtant sur trois prestations honorables?

On aurait aimé poursuivre sur cette lancée de trois bons matches au niveau du contenu et on avait pourtant à cœur de livrer une bonne prestation. Mais on n’est jamais rentré dans la partie. Même s’il avait toujours la possession du ballon, Mons a été moins dangereux en deuxième mi-temps, mais il a hérité de deux penaltys. Le score est un peu lourd, mais sa victoire est largement méritée.

Votre adversaire, au bord de la faillite, vous a donné une leçon de courage?

On a rencontré une équipe possédant beaucoup de qualités et qui a en plus affiché une énorme envie vu le contexte particulier. Je ne veux pas me défiler, mais notre adversaire était un cran au-dessus que ce soit individuellement ou collectivement.

Colbert Marlot vous a fait monter d’un cran et vous évoluez désormais dans l’entrejeu. Votre sentiment?

Le coach a voulu changer quelque chose tactiquement car certains résultats n’avaient pas été à la hauteur des espérances. Mon repositionnement s’est très bien passé les deux ou trois premières fois, mais les choses se sont moins bien déroulées samedi dernier car on n’y était pas. Personne n’a évolué à son niveau, moi le premier.

Comment voyez-vous la suite des événements pour l’AFC?

On possède trente-sept points et ce serait pas mal d’atteindre la barre des quarante-cinq et de terminer dans les dix, voire les huit premiers puisqu’on n’en est pas loin. N’oublions pas qu’il s’agit d’une saison de transition avant de se fixer d’autres objectifs pour la suivante. En attendant, il faut se remettre en question et travailler afin de relever la tête pour le match de samedi contre Seraing. On va encore rencontrer une grosse équipe, mais on doit réagir à domicile.

Vous serez toujours au stade Leburton la saison prochaine?

Je serai en tout cas toujours sous contrat. Un joli projet doit se mettre sur pied à Tubize et je serai ravi d’en faire partie.