Brogno : « Triste pour mon staff »
Sans club depuis son limogeage de Tubize, Dante Brogno observe de (très) loin l’évolution de son ex-employeur et dit ne nourrir aucune amertume.
Publié le 14-03-2015 à 05h00
:fill(000000)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/PPK2LESNGBGP3A6AW6EFVEPJ2M.jpg)
Dante Brogno sera dans les tribunes du Tondreau, ce soir, lors du derby wallon. Non pas pour y voir son ancienne équipe mais parce que son fils, Loris, joue à Mons.
Et pour cause. Depuis qu'il a été débarqué du projet tubizien, l'ancien buteur emblématique de Charleroi a d'autant plus de temps pour suivre l'évolution de sa progéniture. «C'est agréable de le voir évoluer. Il réalise une saison plutôt positive dans la lignée de la précédente à Lommel, raconte l'intéressé au sujet de son «gamin». Il lui reste encore quelques matches pour égaler ses stats de la saison précédente à Lommel donc, au niveau strictement personnel, ce n'est pas trop mal.»
Pour le reste, la situation du club montois n'est pas rose avec des joueurs qui risquent de se retrouver au chômage à la fin du mois. «C'est triste de voir à quel point la D2 va mal, poursuit-il. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il y a tant d'exigences envers les clubs…»
Observateur attentif de l'évolution d'une Proximus League en passe d'être réformée, notre interlocuteur n'a, en revanche, aucune amertume envers Tubize, son ex-employeur qui l'a limogé le 6 octobre dernier. «Sincèrement, ce n'est que du foot, lâche l'intéressé qui, depuis quelques semaines, travaille dans une société de marketing sportif du côté de Namur. En revanche, je suis plus triste pour les gens avec qui j'ai travaillé dans le staff. Et notamment quelqu'un comme Philippe Saint-Jean, qui a été complètement mis sur le côté. C'est un manque de respect mais ils (les nouveaux dirigeants, NDLR) voulaient détruire le staff en place pour pouvoir imposer leur manière de travailler. C'est leur choix et à partir du moment où ce sont eux les nouveaux patrons, ils ont le droit de gérer le club comme bon leur semble. Mais c'est à eux à prouver qu'ils ont eu raison de procéder de cette manière en faisant les résultats adéquats.»
Vestiaires
Satisfait de son équipe depuis trois semaines, Colbert Marlot aspire à ce que celle-ci poursuivre sur sa lancée, ce soir, à Mons. «?On est sur le bon chemin mais c'est important de confirmer cela encore ce week-end car cela permettrait de prouver qu'on a franchi un palier, lance le technicien Sang et Or. Mais je me méfie de cette équipe montoise. Elle a des difficultés extra-sportives et je pense que, paradoxalement, cela peut avoir un effet bénéfique avec des joueurs qui auront un surplus de solidarité pour y faire face. Dans le jeu, c'est aussi une formation très intéressante, qui joue de manière offensive, risquée et pour gagner. On se doit donc d'aller là-bas avec du respect !?»
Averti contre Virton, Liard a pris la jaune de trop et loupera le déplacement à Mons. Gevaert (ischios) et Garlito (tête) restent sur la touche tandis que Fennouche et Chalon ont repris la course. Enfin, Marlot devait sélectionner un dix-huitième homme parmi Ubaliza, Park, Dijoux et Wagner suite au match de la réserve d’hier soir.
Le groupe: Goblet, Poliart, Diarra, Laurent, Lando Fusu, Kheyari, Neels, Grosperrin, Ying, Nam, Di Stefano, Lim, Wallaert, Doumbouya, Keïta, Bailly, Dugary, X.