La Castors Braine Académie affiche complet
Les deux équipes féminines de Régionale 2 évolueront à domicile ce week-end. L’occasion de faire le point avec Gérard Legrand, responsable de la Castors Braine Académie (CBA).
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/WRST37MAXFEATBVK7ZT35D4OQA.jpg)
- Publié le 08-09-2023 à 18h29
:focal(545x371:555x361)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/7NLJ32UZD5BGJBD52HZ5A2Y7ZE.jpg)
Avec une Académie pour les jeunes joueuses qui affichent complet, le club de Braine se porte bien au niveau de ses équipes d’âge, même si on sent toujours en coulisse une pointe de regret de ne pas avoir vu l’équipe de R2 (pourtant invaincue lors de la phase régulière) rejoindre l’échelon supérieur la saison dernière. C’est l’objectif affiché pour cette campagne. Braine veut renforcer son pôle jeune et pour cela, il sait qu’avoir une équipe à tous les échelons (D1-R1-R2) est primordial.
Gérard Legrand, est-ce que la frustration de ne pas avoir atteint la R1 est oubliée ?
Oui, la page est tournée. On a pris le temps après la saison de revoir les joueuses et d’analyser cela. Les deux défaites en play-off ne doivent pas occulter le magnifique championnat réalisé par l’équipe qui a réussi un 22/22. Le message que l’on a fait passer est que cela doit décupler la motivation de cette équipe cette saison. Et on espère que ce sera la bonne cette fois. Je veux aussi être transparent par rapport à cela, on mettra tout en œuvre pour y arriver et c’est pourquoi on a inscrit sur le PC53 pour les play-off le nom d’Emmeline Leblon (la meneuse de D1), tout comme Maëva Febrissy sera aussi alignée avec la R2 en fonction de son temps de jeu en D1.
Quel sera l’objectif pour la seconde équipe active dans la série B ?
De se maintenir. Ce serait dommage de monter avec une équipe et de descendre avec l’autre. L’équipe d’Éric Brismée est très jeune. De manière plus large, on veut permettre à chacune de trouver sa place et c’est pour cela qu’il est important d’avoir toute la filière, de la D1 à la P1. On a aussi nos U19. C’est une très belle équipe et on ambitionne de réitérer notre titre en Coupe AWBB avec cette équipe.
L’Académie affiche complet cette saison et vous avez même dû refuser des demandes. C’est une belle reconnaissance pour vous ?
C’est le fruit d’un travail d’équipe et du travail de tout un club. On a 83 filles qu’on n’est pas allé débaucher ailleurs, mais qui ont souhaité nous rejoindre et cela, c’est une belle satisfaction. On a aussi intégré des joueuses françaises. On sent une émulation et notre projet séduit parce qu’il y a au-delà du basket, une approche scolaire également. C’est bien d’envisager une carrière dans le basket, mais il ne faut pas négliger les études pour autant. Je suis particulièrement attentif à cela et mon travail consiste aussi à mettre ces jeunes joueuses dans de bonnes conditions et dans un environnement adéquat pour combiner les deux. Au niveau de l’Académie, on les accompagne dans leur parcours scolaire.
Le président Platieau a évoqué récemment l’idée de créer également à Braine une Académie pour les garçons. Où en est ce projet ?
Le projet existe, mais à titre personnel, je ne veux pas l’assumer parce que ce serait trop lourd. Je veux rester focus sur l’Académie filles. C’est beaucoup de travail à tous les niveaux. Mais il est évident que je mets à disposition le modèle féminin et que je partagerais bien volontiers mon expérience.
L’arrivée dans le staff de D1 d’un entraîneur comme Benny Mertens va-t-il être un plus pour l’Académie ?
Oui, assurément. C’est assez comique parce que j’ai eu la chance de coacher Benny lors de sa dernière saison comme joueur à Mont-Sur-Marchienne. C’était d’ailleurs un incroyable joueur et c’est donc quelqu’un que je connais de longue date. L’idée est de faire des ponts entre la D1 et l’Académie avec cinq jeunes qui assisteront chaque semaine aux entraînements de la D1, Benny sera donc un excellent relais.
Ce week-end, les deux équipes de Régionale 2 seront actives dans leur salle. Quelles sont vos attentes ?
L’équipe de Laurent François reçoit Profondeville (dimanche à 17 h 45). C’est un adversaire qu’on connaît bien et qui présente le même noyau que la saison dernière. On doit aller chercher la victoire et en profiter pour travailler nos automatismes. Pour l’équipe d’Éric Brismée qui reçoit Tintigny (samedi à 19 h), la tâche sera plus compliquée parce qu’il y a toujours deux blessées. Mais c’est un adversaire qui est dans nos cordes. On espère un premier succès mais si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave. Le temps jouera pour nous avec cette équipe et Éric fait un très bon travail de formation avec ses jeunes joueuses. Je suis très confiant.