Le business plan de Braine: titre et Coupe
La nouvelle saison est lancée du côté de l’équipe professionnelle des Castors qui dispute ce mercredi une première joute amicale contre Boom. Le club ne manque pas d’ambition.
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- Publié le 05-09-2023 à 17h20
- Mis à jour le 05-09-2023 à 17h21
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Peu avant de retrouver ou de découvrir leurs supporters ce mercredi soir (20 h 30) à l’occasion d’un premier match amical contre une autre formation de D1, Phantoms Boom, les Brainoises ont rencontré les partenaires du club à l’occasion d’un Castors Club organisé dans l’enceinte de l’ancienne Sucrerie de Waterloo qui accueille depuis le mois d’avril l’hôtel Van Der Valk, nouveau partenaire des Castors.
Cela fait un an que, sous la houlette du président Platieau, le club brainois a lancé ce "business club", lieu de rencontre entre partenaires. Le but est avant tout de permettre à Braine de trouver les fonds financiers indispensables pour exister sur la scène européenne et se mêler à la lutte pour le titre dans le championnat belge car… "après deux ans à laisser le titre et la Coupe à Malines, ça suffit, il est temps pour nous de récupérer ces trophées", a lancé à ses partenaires un président heureux de présenter un effectif plus que jamais tourné vers les jeunes espoirs du basket-ball belge, à l’image de la joueuse et espoir de l’année du dernier championnat, Nastja Claessens.
À 18 ans, celle qui figure aussi dans la sélection des Belgian Cats veut franchir une étape dans sa carrière. "C’est un nouveau challenge pour moi, confie la fille de Frédéric Claessens, le coach de Waregem, et d’Irina Medvedeva, une ancienne joueuse internationale qui a notamment disputé l’Euro 2007 avec la Belgique. Je veux m’améliorer et le fait de disputer l’EuroCup où le jeu est plus physique et plus rapide va m’y aider."
Braine alignera cette saison un roster fort jeune avec sept joueuses belges et quatre étrangères. Sur les onze joueuses, seules trois étaient présentes la saison dernière. "On reprend tout à zéro, note le coach Dusart qui en avait déjà perdu sa voix après moins d’une semaine d’entraînement. C’est une très jeune équipe et il y a beaucoup de travail à faire dans l’intensité et dans la lecture de jeu. La marge de progression est énorme. Mais il y a du pain sur la planche."
"C’est sans doute le départ qui nécessitera le plus de travail sur mes cinq années à Braine"
Le stratège français entame sa cinquième saison à la tête de l’équipe brainoise avec un défi de taille. "C’est un challenge pour moi car c’est la première fois que j’ai une équipe aussi jeune. Il y a du potentiel. Mais, là, après une semaine d’entraînement avec les joueuses belges (NDLR: les étrangères sont arrivées le 1er septembre), on est très loin du niveau que j’attendais. C’est sans doute le départ qui nécessitera le plus de travail sur mes cinq années à Braine. Mais c’est un superbe challenge car si on arrive à atteindre nos objectifs, cela voudra dire que la progression a été fulgurante et je serais plus fier encore que les autres années."