Le coach de Braine commente le tirage de l’EuroCup: "On n’aura rien à perdre"
Le tirage au sort pour la phase de poule en EuroCup a versé Braine dans un groupe abordable. Mais il faudra que l’équipe soit prête.
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- Publié le 09-08-2023 à 17h49
- Mis à jour le 09-08-2023 à 17h50
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Pas d’équipes françaises telles que Bourges ou Lattes-Montpellier, pas d’équipes espagnoles non plus comme Gironne ou Cadi La Seu et pas l’ombre d’un club turc tel que Galatasaray ou Besiktas à l’horizon, le tirage au sort effectué ce mercredi matin à Munich en vue de constituer les poules pour l’EuroCup a été plutôt clément pour les Brainoises.
Versé dans le groupe I, le vice-champion de Belgique affrontera le perdant du barrage pour l’EuroLeague entre les Hongroises de Miskolc et les Britanniques de Londres (matchs en aller-retour programmés les 20 et 27 septembre), les Allemandes de Keltern et les Portugaises de Barreiro. Un groupe pour le moins homogène et qui devrait donner lieu à une belle bataille pour tenter d’accrocher les places qualificatives en sachant que les deux premiers et les huit meilleurs troisièmes des douze groupes de quatre équipes seront qualifiés pour les seizièmes de finale.
Un avis partagé par le stratège français qui entamera sa cinquième saison à la tête de l’équipe première des Castors Braine. "C’est effectivement plus homogène que la saison dernière et la qualification se jouera sur des détails, précise Frédéric Dusart. Mais il y aura moins de marge de manœuvre."
Une équipe sort toutefois du lot, celle des London Lions que Braine avait rencontré en 2021. "Cette équipe est taillée pour jouer l’EuroLeague, note le coach brainois. Elle n’a plus rien à voir avec l’équipe d’il y a deux ans. Dans ce cadre, je préfère les éviter et affronter Miskolc."
Le club hongrois, habitué de la compétition européenne, a notamment recruté Reka Lelik qui a fait les beaux jours de Braine la saison dernière. S’il perd face à Londres, le DVTK Miskolc n’en restera pas moins le favori du groupe.
Derrière, Keltern, que Braine a déjà affronté à plusieurs reprises, sera probablement le principal adversaire des Castors pour la seconde place qualificative du groupe. "Keltern peut compter sur beaucoup de joueuses expérimentées et la moitié du noyau est le même qu’il y a deux ans", confirme le coach Dusart.
Quant au club portugais du GDESSA Barreiro, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Lisbonne, on sait très peu de chose, si ce n’est qu’il a remporté le titre national la saison dernière. "Ce qui veut dire que c’est certainement plus fort qu’un club luxembourgeois, note le T1 brainois. Les clubs portugais arrivent toujours à recruter de bonnes joueuses américaines."
"C’est un gros challenge"
Que peut ambitionner le club belge dans ce groupe ? Difficile de se projeter avec un roster qui, une nouvelle fois, a été quasi complètement remanié. Du groupe des dix joueuses actives sur la scène européenne la saison dernière, les seules rescapées sont l’Américaine Jessica Lindstrom et la meneuse Emmeline Leblon. Les arrivées des joueuses belges Nastja Claessens, Ine Joris, Marie Vervaet, Sarah Dossou et Morgane Armant font plaisir au pied de la butte du lion, mais aucune n’a plus de 23 ans et leur expérience en EuroCup est limitée, voir inexistante. Le seul renfort étranger actuel est le pivot américain Vionise Pierre-Louis (27 ans, 1m93). "Il va falloir reformer un collectif, prévient Frédéric Dusart. Dans ma carrière de coach, c’est certainement l’équipe la moins expérimentée et la plus jeune que j’ai jamais coachée. C’est un gros challenge. Il faudra que la mayonnaise prenne rapidement. Mais il est évident qu’on n’aura rien à perdre en EuroCup."
Braine veut donc d’abord se focaliser sur son noyau avant de pouvoir pronostiquer ses chances de qualification sur la scène européenne. "On doit trouver un style de jeu qui nous convienne et former une alchimie."
À noter que la jeune française Maëva Febrissy et Lisa Marblie, déjà actives à Braine la saison dernière, seront pleinement intégrées au noyau de l’équipe première qui sera aussi renforcé pour le championnat belge par une joueuse de Régionale 2.