Le Speedy veut prendre son temps pour célébrer ses 30 ans
Carine Minsart, membre du CA et du Comité des Fêtes, a ouvert son tiroir aux souvenirs à l’occasion de la fête qui a lieu ce dimanche.
Publié le 27-05-2023 à 06h00
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Des souvenirs, Carine Minsart en a à la pelle. "Je veux bien vous donner des infos mais mon nom ne doit pas trop apparaître dans la presse", déclare l’intéressée.
Elle a baigné dans le sport avec son papa qui présida pendant 20 ans le club de foot local. Avant de devenir employée de la Régie communale autonome Guibertine, elle fut aussi gérante indépendante de la cafétéria du centre sportif où elle continue à travailler et où elle assiste avec une vue imprenable aux exploits des basketteurs.
"Mon fils Alex (NdlR Sempels, actuel coach de la P1) a démarré le basket à l’âge de 6 ans. J’ai été déléguée, j’ai fait les lessives et je l’accompagnais. J’habitais aussi au-dessus de la cafet’, c’était facile mais les pionniers du club de Speedy, ce sont Thierry Strubbe et la famille Balthazar."
Le premier événement qu’elle révèle est un souvenir triste qui l’a marqué : "En octobre’98, Tony Malangu, un jeune qui jouait en équipe première, n’est jamais arrivé à un entraînement car il a eu un accident mortel en voiture. On a retiré pendant quelques saisons son numéro 10."
Quand le Speedy passa en ASBL (2007), elle était signataire. Carine est également connue pour son caractère bien trempé. "Thierry Browet avait la P3 qui devait être championne à Wavre. Je prends congé pour aller les voir. Ils perdent lamentablement. Je ne voulais pas les servir quand ils sont revenus. La semaine d’après, c’était oublié car ils devenaient champions."
"Allez une dernière, la mère"
Carine n’a jamais été coach mais elle est passée à plusieurs fois sous la douche. Un autre signe de la bonne santé du club, ce sont les belles troisièmes mi-temps: "Quand ils jouaient, Dan Masin et Arnaud Lust ont à plusieurs reprises salué les dames qui venaient nettoyer le matin. Les gens sont parfois choqués quand mon fils Alex vient en fin de soirée me demander: Allez une dernière, la mère. Il y a même un joueur de P2 qui m’appelle comme ça ! La soirée sera bonne ce dimanche, la saison a été belle, l’ambiance sera familiale et on pourra se reposer le lundi."
Un dimanche festif
Ce dimanche, le Speedy fête ses 30 années au CS Jean Moisse. Un projet lancé par Alex Sempels et le président Laurent Verhelle. Un tournoi 3X3 (de 14 à 17 h ; 18 équipes inscrites) et des animations (château gonflable, photomaton,…) sont prévus, ainsi qu’une cérémonie des 30 ans (à 17 h 30) avec les célébrations d’usage pour les U21 et la P1. Un souper Paella (à 19h avec près de 130 réservations) et enfin une soirée d’anniversaire (à partir de 21 h) jalonneront la fin de journée et sans doute une bonne partie de la nuit.
"Notre but, n’est pas de faire de l’argent avec un pareil événement. On ne veut pas perdre de sous c’est clair mais on a surtout envie de rassembler tout le monde. Les clubs peuvent utiliser le bar une fois par an, on en profite à l’occasion de cette fête", précise Carine Minsart