P1 Dames: Waterloo ne pourra que se bonifier la saison prochaine
Waterloo, repêché en P1 Dames, veut vivre une saison plus sereine.
Publié le 26-05-2023 à 16h40 - Mis à jour le 26-05-2023 à 16h41
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Dernier avec deux succès obtenus en vingt rencontres, le Royal Waterloo Basket a eu la possibilité via le Comité Provincial Bruxelles – Brabant wallon de demeurer en P1. Un repêchage heureux et une opportunité saisie à pleines mains par Vincent Mariën.
Un coach conscient du travail qu’il reste à fournir. "J’ai repris cette équipe en février. Il faut savoir que les filles étaient montées de P3 en P1 avec le même effectif, sans aucun renfort. L’an passé, leur place était en P2."
Conscient de certains manquements, Waterloo s’est renforcé. "Des dames de 32, 33 et 35 ans nous rejoignent. Deux d’entre elles ont connu le niveau régional. Elles ont été alignées en fin de saison car elles n’étaient affiliées nulle part. On a déjà senti la différence. Dans le contenu du jeu, cela n’avait plus rien à voir avec le début de saison. Outre les points qu’elles ont apporté, on sentait qu’elles amenaient de la sérénité et que leurs coéquipières avaient plus facile sur le terrain", témoigne le coach qui a vu son équipe battre lors de la dernière journée le Canter Schaerbeek et échouer d’un point au RBC Auderghem lors de l’avant-dernière joute de championnat.
"On ne visera pas la tête de la P1 mais un milieu de classement est jouable"
Conscient que la chance ne se représentera sans doute pas deux saisons d’affilée, Waterloo veut vivre une saison sereine. "Pour 2023-24, nous n’avons pas de grandes ambitions. On ne visera pas la tête de la P1, continue le coach Mariën. Mais je pense qu’on s’est donné les moyens d’obtenir un milieu de classement sur le terrain et pas un maintien via tapis vert. On aura en tout cas un cinq de base mieux équilibré."
Avec seulement une P1 Dames et une équipe U19, le club ne dispose pas d’un réservoir de jeunes demoiselles. "Avec le travail du directeur technique Jaume Avino, Waterloo est en train de restructurer son école de jeunes garçons en attirant de bons coaches. Ce n’est pas à l’ordre du jour de démarrer une filière féminine. Il faut savoir qu’au niveau des disponibilités de salle, ce n’est pas toujours évident pour le RWB", conclut Vincent Mariën.