Vincent Rousseau: "J’aimerais que les gens me comprennent"
Vincent Rousseau quitte Aische, avec qui il avait resigné, pour Rebecq, un échelon au-dessus. Une décision sportive avant tout.
Publié le 24-05-2023 à 17h46 - Mis à jour le 24-05-2023 à 18h00
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"Je ne pars pas renforcer un concurrent, mais je rejoins une formation qui évolue un cran plus haut", se défend Vincent Rousseau. Le gardien est la cible de critiques, parce qu’il s’était engagé à rester à Aische (D3 ACFF), avant de finalement accepter la proposition de Rebecq (D2 ACFF). "C’est une décision qui me semble compréhensible. On me fait passer pour le mauvais, mais ils m’avaient dit en 2021 que si un club plus haut me voulait, ils me laisseraient partir. Le contexte est un peu différent, mais si j’ai accepté l’offre, c’est pour poursuivre ma progression."
Formé au Standard, où il a même rejoint le noyau professionnel, le Guibertin s’est retrouvé piégé à Virton, dont la situation était nébuleuse. "J’avais un contrat d’un an, avec une option pour une année supplémentaire. Je n’ai réussi à casser mon contrat que le 31 août à minuit, donc tous les effectifs de D1 étaient clôturés. Finalement, je suis resté un an sans jouer, avant d’accepter le projet à Aische."
C’est dans le Namurois, en nationale, que le gardien de 24 ans a regoûté aux joies du football. "Ma première saison était très réussie, j’étais ravi. Cet exercice 2022-2023, j’ai connu mes premières blessures. Une grosse entorse au pied, qui m’a fait rater les matchs amicaux durant la préparation. Une entorse au genou, près des ligaments croisés, et enfin un shoot dans la tête. Mon oreille était explosée en mille morceaux, j’ai reçu 17 points de suture."
Malgré cela, ses prestations ont été positives, avec quatre ou cinq bons matchs qui ont convaincu Rebecq de le recruter. "La saison passée, j’avais déjà eu un contact avec le président Demolie. Le feeling était très bon. Mais j’avais donné ma parole à Aische et on était à la mi-juin. Ils ne voulaient pas me laisser partir. Cette fois-ci, on est plus tôt, la saison vient de se terminer. Ils ont plus de temps pour se retourner."
Après être descendu de quelques échelons, le Guibertin reprend sa marche en avant. Toujours avec sérieux et ambition. "Quand tu descends, c’est compliqué de retrouver le monde professionnel. J’ai reçu encore un coup de téléphone d’un club de Nationale 1, mais j’avais déjà accepté l’offre de Rebecq. Je ne voulais pas brûler les étapes. Je pense que c’est le bon défi: un club qui joue toujours la colonne de gauche, l’ambition du tour final, un bon président, le contact est bien passé avec le coach…"