L’Ascension, une date qui compte pour la Royale Étoile Club Walhain
Le Grand Prix Émile Degueldre, réservé aux juniors, se disputera ce jeudi 18 mai, à 15 h, au départ de Walhain-Saint-Paul. Une nouvelle page d’histoire.
Publié le 17-05-2023 à 06h00
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L’Ascension… Une date fétiche pour la Royale Étoile Club Walhain, avec le Grand Prix Émile Degueldre. Gendre de l’ancien bourgmestre Georges Ramet et mandataire politique communal, Émile Degueldre était un moteur de la vie associative à Walhain. À son décès, en 1981, le club a décidé d’associer son nom à une de ses organisations les plus anciennes.
L’histoire de la course de l’Ascension à Walhain-Saint-Paul s’est longtemps confondue avec celle de la kermesse du quartier dont elle constituait un des plus beaux fleurons. Son origine remonte bien au-delà de 1938, l’année de la victoire du sprinter maison et garagiste Eugène Creton. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, elle renaît sous l’impulsion de l’Étoile Club Walhain.
En 1948, elle voit le talentueux Rik Serin devancer au sprint le Gembloutois Serge Dubois. Las, à défaut de se plier à l’hygiène de vie requise par la condition d’un cycliste professionnel, le citoyen d’Hoegaarden ne confirmera jamais au plus haut niveau ses belles dispositions. L’édition suivante est restée dans les mémoires pour un incident peu banal. Le 26 mai 1949, un vent violent balaie le circuit et couche deux arbres sur la route. Au passage, rue des Anglées, les 25 participants se transforment alors en cyclo-crossmen pour enjamber des troncs que des comitards devenus bûcherons s’affairent à débiter en rondins. L’Orbaisien André Lengelé l’emporta en solitaire.
De cette époque à nos jours, l’épreuve n’aura connu qu’une seule interruption en 1965 pour cause de travaux routiers. Des années durant, elle se sera articulée autour de deux cafés du quartier (chez Lanneau et chez Gilisquet). À leur disparition, elle trouve refuge sous les tentes dressées à l’occasion des festivités. Depuis 2000, elle est orpheline de la kermesse.
Que retenir des six décennies écoulées depuis l’année mémorable ? En 1956, Saint-Paul marque la sixième étape d’une série de huit victoires consécutives pour Giovanni Simioni. Le jeune sociétaire de Namur Vélo ne perdra son brevet d’invincibilité que le lundi de Pentecôte à Incourt.
Autre moment, celui du record de participation en 1968 : 95 débutants se présentent au départ. Cinquante kilomètres plus tard, au terme d’une course menée tambour battant, ils sont 60 à espérer le bouquet. Un jeune côtier de 16 ans impose sa pointe de vitesse: Freddy Maertens.