Les Brainoises ont-elles fait le plus dur ?
La pression a changé de camp, Braine veut en profiter ce samedi (19 h) pour battre Mons et se qualifier pour la finale des play-off de la R2A.
Publié le 05-05-2023 à 18h30 - Mis à jour le 05-05-2023 à 18h31
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Vainqueur pas aux forceps mais à l’énergie de Montoises déterminées et accrocheuses ce jeudi, les Castors Braine sont beaucoup plus apaisés qu’il y a quelques jours. "On venait d’encaisser nos deux premières défaites en championnat. Le tour final démarre et on sait qu’on a tout à perdre sur cette première manche. On avait clairement la pression donc à l’issue des quarante minutes, on a tous poussé un ouf de soulagement", observe le coach François.
Il n’a pas assisté en bord de touche au meilleur match cette saison de ses protégées mais l’essentiel réside ailleurs: "Notre jeu a connu quelques errements, on a balbutié notre basket notamment en début de match ou en début de seconde mi-temps où on a connu un creux. Au second quart, on a bien défendu notamment Briclet pour obtenir des rebonds et des contre-attaques. En seconde mi-temps, il y a eu un peu moins d’intensité dans notre chef mais on a marqué nos paniers, à l’image de Marblie. Avec une moyenne d’âge assez basse, on n’a pas paniqué."
Le mentor brabançon s’attend-il au même genre de rencontre ce samedi, à savoir des Brainoises qui pressent et usent régulièrement des Montoises patientes et habiles sur demi-terrain ? "Tous les matchs sont indépendants les uns des autres. Les trois dernières minutes ont montré que Mons ne va rien lâcher et ne pas se faire marcher dessus. Ce que je peux vous dire nous concernant, c’est qu’une grosse chape de plomb s’est envolée. Pour moi, la pression a changé de camp même si rien n’est fait. Tous les détails comptent. Il y a un bel effort dans le club de Gérard Legrand pour nous faciliter la vie. Je peux travailler avec Éric Brismée comme assistant, les filles peuvent aussi compter sur les bons soins d’Alexandre Russo, le kiné de la TDW1."
En l’absence de Marteau, le coach François donne des minutes à D’Aronco et Drantmann: "Ilona évoluait en P2 la saison passée. Remi vient de loin. Oui, elles font des erreurs mais elles progressent aussi."