L’aventure marocaine de Frédéric et ses amis du James
Le Chaumontois Frédéric Decourtit et une série d’autres traileurs du James ont pris part à l’Eco Trail du Maroc, trois jours de course au soleil.
Publié le 05-05-2023 à 06h00
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Trois journées de course à pied au Maroc en plein mois de mai… Comment dire… Une folie ? "Surtout une belle aventure pour moi, souligne le Chaumontois Frédéric Decourtit pour qui ce type d’épreuve était une première. Il fallait gérer la distance qui, pour moi, était inhabituelle avec 20, 24 puis 26 bornes près de l’Atlas et dans la palmeraie, du côté de Ouarzazate. Sans oublier la chaleur, mais j’en avais l’envie. J’en ai parlé autour de moi et plusieurs personnes avaient la même envie au sein de mon club du James. Nous avons dès lors organisé le voyage entre nous."
Restait à préparer le défi de cet Eco Trail du Maroc. Côté température, difficile de simuler chez nous de telles conditions, surtout avec la météo de ces derniers mois. Frédéric a donc misé avec ses copains d’aventure pour une préparation basée sur les conseils de son club, et cela comme s’il allait réaliser un marathon. "J’ai suivi ce type d’entraînement et au final, cela m’a bien convenu."
"Il y a un esprit particulier sur un trail"
Courir un trail de trois jours au Maroc, cela reste quelque chose de spécial. "Le milieu de la course à pied est convivial de nature, mais le trail a un côté encore plus spécial, on se met dans l’ambiance. Il y a un esprit particulier et tout au long de l’épreuve, on l’a fortement ressenti. Bien sûr, il y a les paysages fabuleux, il y a aussi l’organisation qui veille à nous soutenir, mais aussi et surtout les autres compéti teurs, que ce soit du club ou non !"
Il a aussi fallu gérer la soif. "J’ai tellement bu d’eau en trois jours que j’ai peur de m’être transformé en camelback… Il y avait des ravitaillements en eau tous les cinq kilomètres et en solide tous les dix. Mais bon, c’était une organisation à la locale, pas toujours précise. Côté logement, par exemple, c’était un peu léger. Les hôteliers n’avaient pas vraiment conscience que nous étions des sportifs. On oublie les repas de pâtes et les bananes… Mais cela faisait aussi partie du folklore et du charme de l’organisation…"
De quoi en garder un merveilleux souvenir et pourquoi pas remettre le couvert pour un nouveau défi "exotique" ? "Je ne sais pas encore mais pourquoi pas."