D3A ACFF: "Annus horribilis", année horrible pour Jodoigne
Tout est bien qui fini bien pour Jodoigne mais que cette saison fut longue et compliquée !
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Publié le 03-05-2023 à 06h00
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Sébastien Braun
"Annus horribilis, une année horrible pour Jodoigne."
Le président Jean Winnenpennincke n’utilise que quelques mots pour résumer la saison des Canaris avec le 27 juin comme date pour le début des problèmes. "Alors que tout était prêt, aussi bien du côté du groupe que pour le staff et notre nouvelle série, Christophe Kinet nous a surpris en nous quittant. On ne le savait pas encore à l’époque mais c’était le début d’une saison compliquée puisqu’à quinze jours du stage et de la reprise, on s’est retrouvés comme un groupe sans tête. Kinet n’était pas n’importe quel entraîneur et son départ a laissé des traces, dans le club et surtout dans le groupe."
À ce stade de la saison, trouver un entraîneur libre et diplômé UEFA A n’était pas facile. "On a opté pour un jeune entraîneur, Jérôme Terwagne. Les débuts furent bons puisque l’on s’est retrouvé en tête après cinq matches avant que cela ne commence à coincer dans le noyau et dans le staff, des choses que je ne m’explique toujours pas aujourd’hui."
Dans les chiffres, Jodoigne chute de la première à la neuvième place. "La descente était amorcée dans les chiffres mais aussi dans le comportement du groupe."
Vers la mi-novembre, la direction décidait de changer d’entraîneur, Steve Dessart prenant le relais de Jérôme Terwagne. La suite, on la connaît avec ce maintien acté lors de la dernière journée, dimanche à Braine. "Le bilan est d’autant plus incompréhensible quand on regarde nos bons résultats contre les premiers et les mauvais résultats face aux derniers. Mon sentiment est d’avoir vécu une"Annus horribilis"qui a mal commencé et qui heureusement se termine bien. L’essentiel est sauvé, on reste en D3, mais cela n’aurait jamais dû être aussi difficile. Cela va laisser des traces dans le groupe, dans le staff, dans le club et les supporters. Une telle saison, ça use."
Les dirigeants se sont donné 48 h avant de se remettre au travail. "Vu les incertitudes liées à notre maintien, les pourparlers étaient en attente mais il est déjà acquis que le noyau sera plus restreint mais plus expérimenté car on a manqué de métier par moments cette saison."