R1 Dames: Le Rebond veut fêter son titre à domicile
Le week-end dernier, le Rebond Ottignies remportait le titre honorifique de champion de la phase régulière en R1. Dimanche, place à la fête.
Publié le 28-04-2023 à 18h14 - Mis à jour le 28-04-2023 à 18h27
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Ce dimanche à 15h, l’équipe de la Plaine des Coquerées veut fêter son titre dignement devant et avec ses supporters. Mais avant cela, il restera une dernière échéance pour finir en beauté cette saison du renouveau, un match contre la redoutable équipe de Ciney et son nouveau coach Jurgen Van Meerbeck.
Ce ne sera pas un match facile, sachant que Ciney joue encore son positionnement favorable en play-off alors que les Brabançonnes n’ont plus rien à jouer. "Hors de question de perdre pour le dernier match de ma carrière, nous corrige l’emblématique Céline Kazadi, qui a décidé de mettre un terme à sa carrière après ce dernier match. D’autant plus qu’on joue à domicile et qu’on y est invaincues. Ce n’est pas envisageable de perdre et je suis contente que ce soit un match difficile. Je préfère finir sur un match difficile à emporter que sur un match comme la semaine dernière ou on gagne de 40 points", martèle la pivot Ottintoise.
Quand on lui demande si elle a encore des doutes sur sa fin de carrière, Céline explique : "Honnêtement, non. C’est une décision mûrement réfléchie, et j’ai besoin, à 37 ans, d’arrêter après 25 ans dédiés au basket, et de profiter de ma vie familiale. En plus, que rêver de mieux comme fin de carrière qu’un titre de championne, qui se fêtera le week-end de mon anniversaire. Tout tombe super bien pour clôturer en beauté ma carrière. Je ferai sûrement pas mal d’apparitions aux Coquerées pour voir mes coéquipières qui sont des amies de longue date: Audrey, Céline, Émilie, Laura. Je les côtoie depuis plus de 20 ans ! Je ne devrai juste plus me taper les déplacements tous les week-ends", explique celle qui a commencé le basket à 11 ans à Auderghem.
Quant aux éléments les plus marquants de sa carrière, Celine explique avoir commencé le basket au Meli-Melo, en accompagnant son père et son frère, avant de monter sur le terrain et de ne plus jamais y descendre, elle qui n’avait pas un grand intérêt pour la balle orange. "J’intégrais la sélection du Brabant un an plus tard, et la sélection nationale à 13-14 ans. Tout a été super vite, jusqu’en D1, ou j’ai eu la chance de jouer avec de filles comme Vandesteene, Massart, et Demonceau. Je suis en paix avec le basket, c’est donc le bon moment d’arrêter."
Plusieurs festivités seront prévues ce dimanche en marge des célébrations des titres de la P1 dames, P2 hommes et R1 dames donc.