Challenge BW: "On doit débourser 80 € pour quelques kilomètres sur Ittre"

À Oisquercq, c’est Isabelle Coosemans qui organise la manche du Challenge du BW. Elle nous parle des difficultés, des craintes et… des coûts !

Laurent SAUBLENS
 Malgré les contraintes et difficultés, Isabelle Coosemans tient à maintenir son épreuve.
Malgré les contraintes et difficultés, Isabelle Coosemans tient à maintenir son épreuve. ©ÉdA

C’est à Oisquercq que, ce samedi 1er avril, les joggeurs du Challenge du Brabant wallon ont rendez-vous. En charge de l’organisation, et on les compte sur les doigts d’une main, c’est une femme, Isabelle Coosemans qui assure la mise sur pied de l’épreuve. Elle nous livre la face cachée de l’organisation, ce qui échappe souvent aux joggeurs. "Quand on voit ce qui est annoncé, comme météo, c’est un peu compliqué. À Oisquercq, nous n’avons pas beaucoup d’infrastructures. Nous hésitons donc à prévoir plus de tonnelles, mais cela a un coût. Côté organisationnel, depuis le Covid, cela devient, pour nous en tout cas, de plus en plus compliqué d’organiser une telle épreuve. Il faut tout le temps être derrière tout le monde, en ce compris au niveau administratif où c’est parfois difficile. Il faut relancer sans cesse, on doit aussi, cette année, composer avec des travaux dans le village même si ceux-ci n’influenceront pas le parcours, juste, peut-être, l’accès des joggeurs au site. Je n’ai eu, par exemple, l’ordonnance du bourgmestre que ce mercredi après-midi."

Ce tout en dernière minute, pour un organisateur, cela peut s’avérer non seulement stressant mais en outre, compliqué. "Au niveau publicitaire également, nous avons de plus en plus de mal à pouvoir afficher nos flyers sans parler de la tombola où recevoir des lots est loin d’être évident dorénavant. Pourtant, nous, on y tient."

Reste donc à voir si l’organisation subira les conséquences de la pluie annoncée… "Ce serait dommage car la course reste pourtant très belle même si elle est sélective. On se dit que l’on devrait migrer vers le centre de Tubize où des infrastructures nous permettraient de rester plus au sec, mais ce n’est pas ce que l’on a envie, notre circuit, on y tient."

Femme à la tête d’une organisation, cela ne change rien aux yeux d’Isabelle. "Le travail est identique et les difficultés sont les mêmes. Le gros point noir, ce sont les signaleurs. On a beaucoup d’anciens qui un jour arrêtent… Et pour les remplacer, ce n’est pas évident mais il en va de la sécurité ! Sinon, il y a les coûts, de plus en plus conséquents. Notre jogging ne nous rapporte rien, à part une belle vitrine pour mon club, le JET, et pour notre région. Vous savez, on doit même payer les frais administratifs. Le tracé passe quelques kilomètres sur la commune voisine d’Ittre. On doit débourser 80 euros de frais pour cela, même si le travail est bien fait !"

Le départ est prévu à 15 h. Deux distances au programme: 11,2 et 5,4 kilomètres.

Renseignements auprès d’Isabelle Coosemans, au 0 479 804 530.

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