Febrissy va disputer sa première finale de Coupe AWBB avec Braine: "Je ne connais pas bien l’adversaire mais je donnerai tout"
La Française sera l’un des atouts des Castors Braine en finale U19 de la Coupe AWBB ce dimanche (18 h) à Mons face aux Panthers de Liège.
Publié le 17-03-2023 à 19h33 - Mis à jour le 17-03-2023 à 19h34
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Pour sa première saison à l’étranger, Maëva Febrissy n’a pas été spécialement gâtée par le destin. Tracassée jusqu’à début décembre par des soucis à la cheville, la meneuse a obtenu quelques minutes avec les pros et est devenue cadre à part entière de l’effectif R2. Sa présence sur le terrain ce dimanche sera une solide plus-value pour ses coéquipières U19.
L’étudiante en kinésithérapie n’a pas brûlé les étapes mais aurait voulu faire mieux: "Je ne suis pas spécialement satisfaite de ma saison. Je donne toujours le meilleur de moi-même mais je suis perfectionniste. Je savais aussi que ce serait dur de revenir de blessure et en même temps, je découvrais le haut niveau."
Un tempérament jusqu’au-boutiste qu’elle tient de sa formation: "J’ai été formée à Mondeville par la Bulgare Dessislava Anguelova qui est aujourd’hui responsable du centre de formation de Charleville. C’est l’école de la rigueur."
Sur le banc de la Top Division Women 1, elle a pu accompagner le groupe en EuroCup et a profité des conseils des pros. Des conseils qu’elle a pu mettre en pratique en R2 même si Maëva estime qu’il ne s’agit pas du même sport: "Entre la R2 et la TDW1, il y a un fossé. Ce n’est pas du tout le même basket. J’ai appris de tout le monde cette saison. Ce sont à la fois des pros et des adultes. C’est franchement un bon groupe."
La jeune Française pointe deux domaines où elle est perfectible: "Je voudrais progresser en défense. Avant de me blesser, la défense était ma force. Je dois aussi m’améliorer au shoot."
"Une finale ne se joue pas, elle se gagne"
Accueillie à bras ouverts, Maëva Febrissy évoluera ce dimanche aux côtés des Briclet, Devos, Fouka, Marblie, Marteau et Muylaert qu’elle fréquente avec la R2. "Je ne connais pas bien l’adversaire. On m’a dit que c’était fort en taille. Notre force, c’est notre collectif. Pour gagner, on doit être soudé. Ce qui est bien dans l’équipe, c’est que tout le monde peut apporter. Il n’y a jamais quelqu’un qui joue seule ou qui oublie la partenaire. Si on veut, on peut. J’ai gagné trois finales en France. Je peux juste vous dire une dernière chose: une finale ne se joue pas, elle se gagne."