Des Chastroises meurtries mais toujours motivées
Les blessures se multiplient au sein de l’effectif de Michaël Verstraelen mais la motivation de ses joueuses reste intacte pour aller à Mons.
Publié le 17-03-2023 à 18h50 - Mis à jour le 17-03-2023 à 18h51
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C’est avec les moyens du bord que les Chastroises effectueront le déplacement à Mons, ce samedi en fin d’après-midi (coup d’envoi à 19 h 30). "On a senti les effets d’une dernière semaine éprouvante car l’accumulation des matches (ce sera le quatrième en l’espace de quinze jours, NDLR) devient lourde et il n’y avait pas grand monde à l’entraînement cette semaine, constate le T1, Michaël Verstraelen. Du coup, on n’a pas pu préparer cette rencontre de la meilleure des manières."
Sur le papier et à l’image des matches à venir contre Moldavo ou Tienen, cette échéance constitue l’une des dernières occasions pour la formation des Quinze Bonniers de débloquer son compteur. "Mons est une équipe qui joue bien au foot, qui est costaude derrière et qui n’a plus beaucoup de pression puisqu’elle est quasi sauvée. Si on avait vécu une semaine normale, on aurait pu bien les embêter. Mais malgré un noyau décimé et pas grand monde derrière même si on va pouvoir faire appel à quelques filles de P1, on compte au moins jouer avec et si on peut prendre quelque chose, on le prendra."
Les Chastroises avaient loupé leur première demi-heure lors du match aller avant de remonter deux buts mais de finalement s’incliner 2-3. "Nous étions menés 0-3 avant de mieux finir la première puis de disputer une bonne deuxième période. J’avais même entendu leur coach dire à ses joueuses de se réveiller car on prenait le dessus."
À la blessure d’Houbrix (genou) le week-end dernier est venue s’ajouter celle de Genard (entorse du pied) tandis que Baez (boulot) est absente et que la capitaine Duquenne n’est pas encore tout à fait opérationnelle. Il faudra donc s’appuyer sur la bonne dynamique actuelle. "On vient de tenir la dragée haute à Diksmuide et je reste confiant car les filles sont motivées. Si Mons n’y est pas et qu’on est dans un bon jour, ça pourrait bien se passer."